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Les fifres et tambours préparent l’Escalade!

Les fifres et tambours préparent l’Escalade!

Depuis quelques temps déjà, lorsque je passe à la rue du Village-Suisse le lundi soir, j’entends à travers les fenêtres d’un local à l’entresol les notes d’un « Cé qué laino » ou d’une « Belle escalade » jouées par des fifres et tambours. C’est vrai que notre fête genevoise est bientôt là !

Je pousse alors la porte du bâtiment un soir un peu avant 19h00, et rencontre Chloé Cerutti, qui m’explique que l’ensemble ici présent fait partie du CPMDT (Conservatoire populaire de musique danse et théâtre). Pas loin de là, les fifres s’accordent, laissant échapper quelques fausses notes.

Constitué d’environ 35 musiciens de 9 à 20 ans, l’ensemble n’est pas seul à animer les rues de la Vieille Ville lors de l’Escalade. Il y a également les Fifres et Tambours de Meyrin, la Société l’Emprô-Genève, la Basler Verein Genf et bien entendu la compagnie 1602. « On défile par société, m’explique Chloé Cerutti, et on se rassemble tous à certains moments comme le samedi après-midi et le dimanche matin devant la Cathédrale ».

Un sacré travail !

Les jeunes exercent leurs morceaux toute l’année, car ils participent bien entendu à plusieurs autres manifestations, mais les répétitions pour l’événement historique commencent début octobre. Avec une ou deux rencontres avec les autres sociétés, pour se mettre au diapason. Entre les répétitions et les « services », on arrive à 85, voire 90 moments musicaux pendant l’année, d’après une collaboratrice qui s’affaire au secrétariat.

Et quelles conditions requises ? « On prend les élèves à partir de 6-7 ans, à tout moment de l’année, reprend Chloé Cerutti. Il n’est pas indispensable de faire du solfège à côté, et les instruments, ainsi que les costumes, sont prêtés. » Pas d’examens, chacun avance à son rythme, et progressivement, les débutants sont intégrés aux événements.

En salle de répétition

Je vais ensuite guigner dans la salle où répètent les fifres. La concentration est de mise, et la cheffe d’orchestre rappelle si besoin de « se tenir bien droit, même si le morceau est long ! » A deux semaines du jour J, les musiciens ont déjà l’air fin prêts, les morceaux s’enchaînent agréablement. Les cahiers posés sur les lutrins ont l’air épais : quand même treize morceaux (communs avec les tambours) et quatre rien que pour les fifres, à connaître par coeur, évidemment !

En m’approchant ensuite de la salle des tambours, je m’étonne de ne pas entendre plus de bruit… Les jeunes répètent en fait sur des tambours à main – effectivement beaucoup plus silencieux que ceux utilisés pendant les parades ! Mais sur cette petite surface, les coups de baguette sont déjà d’une précision et d’une fermeté impressionnante. Une équipe 100% masculine ici ! Dans les deux salles, même si la rigueur est de mise, les musiciens jouent avec le sourire, et le plaisir a l’air d’être également le mot d’ordre.

Alors à bientôt dans les rues de la Vieille-Ville pour les entendre en live !

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