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L’histoire des Parfums de Beyrouth, aux Pâquis

L’histoire des Parfums de Beyrouth, aux Pâquis

Rencontre avec Hussein Jouni, roi du kebab et patron d’un fameux restaurant libanais de la rue de Berne

Il existe à Genève un endroit où les parfums ont un goût de reviens-y. Hussein et son équipe y contribuent grandement. Depuis 1999, Les Parfums de Beyrouth, aux Pâquis, nous offre la meilleure cuisine libanaise à manger sur le pouce, sur place (60 places assises) ou à l’emporter.

Flan vanille à la fleur d’oranger

En y entrant, vous êtes tout de suite dans l’ambiance, pris dans le tourbillon des saveurs et senteurs du Pays des Cèdres. Mais qui est Hussein Jouni? Après m’être délecté d’un délicieux shawarma, j’ai eu envie de connaître l’amphitryon des lieux, de découvrir son parcours. Il m’a accueilli autour d’un délicieux «mouhalabieh», un flan vanille à la fleur d’oranger dont il a le secret. A s’en réveiller la nuit! Natif de Beyrouth, Hussein habite dans la commune de Haret-hreik, un quartier populaire de la banlieue sud de la capitale libanais. Issu d’une famille de restaurateurs, il passe son baccalauréat puis durant quelques années reprend le restaurant de son frère à Hamra, quartier très vivant situé à l’ouest de la ville, connu pour ses artères commerçantes mais aussi son centre culturel.

1987, départ pour l’Occident

Mais en 1987, il décide de voir du pays et part pour Paris. Ensuite, il s’installe à Annemasse, où il a l’opportunité de participer à l’ouverture d’un restaurant libanais à l’avenue de la Gare. Cinq ans plus tard, il reprend les rênes à la Placette (actuellement Manor) d’un take-away de cuisine orientale, mais toujours avec de l’ambition, car en 1996 il devient responsable du restaurant libanais Al Amir, au 22, rue de Berne.

Il faut croire que la rue de Berne l’inspire puisqu’en 2012 il devient le patron des Parfums de Beyrouth au 18 de la même rue. Depuis qu’il s’est installé là-bas, succès oblige, il a dû agrandir l’établissement. Des gens de tous bords – employés, diplomates, chefs d’entreprise, touristes – se pressent au comptoir du 18, rue de Berne de 11 h jusqu’à 2 h du matin pour déguster ses fameuses boulettes de blé concassées (kebbe), ses falafels à base de pois chiches et légumes, sans parler de son fameux taboulé typiquement libanais, au persil, haché tous les matins à la main. Si vous passez devant son échoppe, n’hésitez pas à rentrer et humer tous ces parfums d’ailleurs. Je vous conseille l’assiette libanaise qui offre un échantillon de ses spécialités. Bon appétit!

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Journaliste, productrice et animatrice d'émissions durant quelques années auprès d'une radio locale genevoise, Dominique est actuellement rédactrice free-lance auprès de divers magasines. Elle a décidé de l'investir également pour Signé Genève.

1 commentaire

  1. Le meilleur restaurent libanais de Genève, indiscutablement !!! Tout y est succulent et le boss fort sympathique et arrangeant. Je l’ai connu par mon père, lorsqu’il était devant « La Placette »…ce qui fait un bail, et déjà il se démarquait. Les prix sont très corrects et la qualité est vraiment au r-d-v.
    Le seul bémol…il mériterai un cadre verdoyant et calme, plus en adéquation avec l’excellence de sa cuisine…par exemple, je me souviens fort bien qu’en Syrie nous avions mangé, nettement moins bien il est vrai, près des norias de Hama, au bord de l’Oronte, dans un jardin, sous des tonnelles…voilà le cadre qu’il mériterai…

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