
Deux ballets sont venus de Zurich pour tenir en haleine le public venu assister au premier festival de la diversité culturelle organisée par Mosaïq’Arts, le samedi 5 octobre dernier, dans la salle communale du Petit-Lancy. Mbonda Kimpwanza et Africa Nelembo avaient fusionné pour peser de tout leur poids sur la scène. La raison est banale puisque: «L’union fait la force», dit un adage. Au total une dizaine de danseuses et batteurs de diverses nationalités ont fait vibrer la salle. Les organisateurs n’ont pas fait carton plein mais le spectacle était au rendez-vous.
«Folklore, son, danses traditionnelles: c’est original!», a lancé un spectateur venu d’Annemasse avec sa famille. Au sortir de la salle, des mélodies résonnaient encore dans la mémoire d’une fan qui n’arrêtait pas de se déhancher. «Cela fait très longtemps que je n’ai pas vu ça à Genève, je souhaite que les organisateurs puissent continuer ainsi». Le tempo des tambours dictait le rythme des pas des funambules. Ceux-ci enchainaient avec frénésie des mouvements des pieds et des hanches qui ne laissaient personne indifférent.
Evidemment, au-delà des prouesses des artistes, les tenues de scène notamment en raphia, avaient donné une couleur exceptionnelle à la soirée. Toujours au chapitre des costumes, le programme avait réservé une place importante au défilé de mode. Avec deux passages à la clé, les mannequins ont exhibé les vêtements de la couturière Jolie Muller.
Mais Mosaïq’Arts a aussi donné l’occcasion au public de découvrir une autre musique. Juste après la levée des rideau, un groupe de salsa a inauguré avec succès la soirée. S’il y a un artiste qui a été au four et au moulin, c’est Félix Mbayi qui a animé la soirée. L’humoriste a notamment présenté un stand up sur le thème de l’immigration.
D’ores et déjà, les membres de Mosaïq’Arts sont au travail pour préparer le festival 2014.