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Durant cette période difficile, un peu de douceur avec une délicieuse galette des rois

Une délicieuse galette des Rois qui vient de sortir du four...
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Une délicieuse galette des Rois qui vient de sortir du four...

Alors que les petits Vaudois ont repris le chemin de l’école ce lundi, nos chères têtes blondes genevoises ne retourneront en classe que le 11 janvier prochain. L’occasion encore pour elles de dévaler peut-être les pentes enneigées, se balader en forêt, ou se remettre aux fourneaux en famille comme durant la période doucereuse des biscuits et bricelets de Noël.

En effet, pourquoi ne pas prolonger ces moments festifs et gourmands en cuisine, alors que l’Epiphanie permet justement de respecter la tradition des galettes et couronnes, qu’elles soient briochées, garnies de frangipane ou au naturel.

Mais avant de décrire certains aspects plus gastronomiques de cette célébration, rappelons à chacun que l’Épiphanie se fête le 2ème dimanche après Noël, soit 12 jours après la naissance de Jésus. Les chrétiens fêtent l’arrivée des Rois mages venus à la crèche pour s’agenouiller devant l’enfant Jésus. Les mages, ayant appris sa naissance, étaient venus de l’Orient guidés par une étoile pour rendre hommage « au roi des Juifs » (roi de l’amour et non du pouvoir). Pour l’Église catholique, la fête de l’Epiphanie est célébrée le 6 janvier.

La tradition dans nos contrées veut que l’Épiphanie soit donc l’occasion de « tirer les rois » : une figurine est cachée dans une galette. La personne qui obtient cette figurine (ou fève) devient le roi de la journée. Certaines coutumes voudraient également que le plus jeune enfant de la famille se glisse sous la table et désigne la part de chacun, pour qu’il n’y ait pas de triche…

Pour bien débuter cette nouvelle année 2021, voici ci-dessous une excellente recette de galette des rois, un peu « revisitée » pour les personnes qui craignent le lait de vache (et donc le beurre), le blé et le froment (mais pas le gluten) avec des ingrédients un peu moins « lourds » que ceux que l’on utilise d’habitude. La photo ci-dessus en est l’appétissant résultat.

Il vous faut : 500 gr. de farine claire d’épeautre, 60 gr. de sucre de canne brut en poudre, 75 gr. de graisse végétale cuisson (sans huile de palme…), 1 cc. de sel, 1 sachet de levure séchée (7 gr., pas de poudre à lever), 1/2 sachet de sucre vanillé Bourbon (4 gr.), 2,5 dl. de lait de brebis, 1 Å“uf bio + un autre Å“uf bio pour badigeonner, du sucre grêle pour parsemer.

Bien entendu, si l’on veut rester traditionnel, on peut utiliser de la farine de blé blanche, du sucre blanc, du beurre, du lait de vache et des Å“ufs classiques, dans les mêmes proportions…

Commencez par faire fondre la graisse végétale doucement. Mélanger la farine, le sel, le sucre et rajouter la matière grasse fondue. Délayer la levure dans le lait tiède et l’incorporer au mélange. Battre l’Å“uf et l’ajouter également. Pétrir la masse jusqu’à ce qu’elle soit parfaitement lisse. Si vous avez une machine à pain, mettre tous les ingrédients préparés comme ci-dessus dans le récipient et placer sur position « pâte ».

Recouvrir le pâton d’un torchon humide et laisser lever 2 h. dans un endroit bien tempéré.

Préchauffer ensuite le four à 180°, couper la pâte en 8 portions et former des boules. Disposez-les comme une fleur sur une plaque ronde recouverte de papier pâtisserie. N’oubliez pas d’y incorporer une figurine (ou une amande) puis laisser encore lever 30 minutes. Badigeonnez la galette avec l’Å“uf battu, parsemer les portions de sucre grêle et enfourner env. 25 minutes. Laisser refroidir sur une grille et… régalez-vous !

Avec tous mes sincères souhaits pour 2021 : la vie est aussi faite d’instants plus joyeux, ceux-ci nous feront oublier le désarroi qui nous a habité l’an passé. Cette nouvelle année sera très certainement remplie de petits moments de bonheur, qu’il nous faudra « cueillir » au passage et que l’on pourra savourer… à l’instar de la galette ci-dessus !

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Photo du profil de Jean-Pierre TAUXE
Décorateur de premier métier ; une expérience d'une année dans les coulisses du Cirque Knie pour écrire un premier livre ; formation d'éducateur sport et loisirs pour personnes en situation de handicap ou en difficulté d’adaptation, puis de maître socio-professionnel à l'EESP de Lausanne.

Il reprend plus tard la responsabilité de l'Atelier d'Animation à l’Hôpital Beau-Séjour. En août 2013, il partait en préretraite après 23 ans de "bons et loyaux services". L’Atelier qu'il animait, cher aux patients hospitalisés qui bénéficiaient ainsi d'instants de loisirs et de moments de répit bénéfiques à leur moral, a été maintenu à 50% durant une année après son départ. Menacé de fermeture à cause de "projets institutionnels" et "mesures d'économies" aux HUG, ce centre a pourtant disparu en juillet 2014, avec le départ du second animateur à temps partiel. Les premiers articles de cette rubrique (numérotés) abordent le sujet.

Jean-Pierre Tauxe a alors publié un autre ouvrage, qui retrace ses deux décennies à la tête de l'espace de loisirs de Beau-Séjour : rétrospective d'événements exceptionnels, organisations socioculturelles originales, récits et anecdotes et également nombre de témoignages de patients.

Ce livre peut être commandé en laissant les cordonnées sur le site  http://jean-pierretauxe.wixsite.com/atelierdanimation  rubrique en bas de page "Plus d'Info".

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