S’il est un lieu où l’on peut souffler et se requinquer, s’encourager, vérifier son bagage, consulter une carte, c’est bien le bistrot » écrit Chantal Thomas dans « Cafés de la mémoire » ( Seuil, 2008), livre dans lequel elle égrène sa vie au rythme des bistrots fréquentés. Elle répertorie sur une page pleine les noms originaux des cafés parisiens des années 70 où elle suivait un amant alcoolique : Le Chien qui fume, Le Temps perdu, Au mal-assis, Les naturistes, Chez Ciboulette, le Trou dans le mur, le Tout est bien… Si j’ai quitté la mort dans l’âme ma Carouge riche de près 100 bistrots et restaurants, je ne me retrouve dans un quartier encore plus soiffard ! Sur le Boulevard Carl-Vogt, long d’environ un kilomètre, j’ai compté 42 bistrots et restaurants, y compris les tea-room, mais pas l...
Revenons une soixantaine d’années en arrière. Imaginez-vous au volant d’une Chrysler brinquebalante filant sur la route 66, la fenêtre ouverte, les cheveux décoiffés, l’autoradio crachant à plein volume le dernier tube du jeune Ray Charles. La soif et la chaleur vous pousse à garer votre voiture sur le bord de la route et à vous engouffrer dans un café. Vous laissez vos yeux parcourir les nombreuses affiches placardées sur les murs, une paille dans la bouche. Après avoir avalé quelques frites dans cet oasis, vous tournez à nouveau les clés dans le contact. Pour les nostalgiques des fifties, il y a une multitude de petits cafés typiques de ces années folles aux Etats-Unis. Mais inutile de dépenser une fortune en billets d’avion pour retrouver cette ambiance, il suffit parfois de regar...
La tendance des restaurateurs ambulants et raffinés débarque à Genève. Mais obtenir un emplacement sur le domaine public s’avère une mission quasi impossible. Un parking des Acacias. Avec leurs costards bien taillés, les cadres de deux grandes banques de la place font la queue devant une roulotte transformée en cuisine. Ils mangeront sur ces quelques tables et bancs pliables qui composent la terrasse. Au menu: hamburger-frites. Les critiques gastronomiques ont testé ce menu à la réputation triviale: les commentaires sont dithyrambiques. Ce qui explique peut-être pourquoi The Hamburger Foundation sert quotidiennement une centaine de menus depuis sa création durant l’été 2012. L’emplacement change chaque jour, mais la clientèle est fidélisée grâce à des rendez-vous hebdomadaires immuables. U...
La tour du bien connu « Café de la Pointe » à Plainpalais lors d’une petite promenade. Le style rétro a été créé avec l’application Snapseed disponible dans le Google Play (Android Market). Bonne journée a tous 🙂 JMarc
Un lieu fort sympathique où l’on trouve des variétés de café pour tous les goûts. Jean-Philippe Doyon, le tenancier de ce haut-lieu du café, secondé par son amie Maria ainsi que deux autres collaborateurs, Nathalie et Greg, torréfie lui-même son produit, puis le distribue au réglage désiré (machine traditionnelle italienne, à filtre, espresso, etc…). Jean-Philippe a repris l’établissement avec sa compagne en 2003 et, par la suite, il a engagé Greg, un étudiant de haute volée désireux de se faire un peu d’argent de poche. Quelques années plus tard , c’est la fille de la gérante, Nathalie, qui vint renforcer l’équipe. Un endroit vivant été comme hiver L’atmosphère qui se dégage de ce lieu est absolument unique, de par le cachet que donnent les murs e...
Ce joli estaminet connu depuis fort longtemps méritait une nouvelle fois le détour. Si le bistrot est demeuré le même, la salle à manger est devenue plus moderne tout en conservant son style campagnard. Le Chasselas vient du coin et va bien. La terrine du chef est toujours excellente. Les entrecôtes « bleues » sont à se relever la nuit et à la cuisson voulue. Le beurre aux herbes est un peu industriel à notre goût.. Les frites sont toujours maison et fraîches. Le vin du mois, un Gamaret de Peissy, aussi, frais, joli, sans valoir toutefois La Clémence de la Cave de Genève. Les desserts n’étaient pas « maison », mais bons. Une belle adresse qu’il vaut la peine de visiter. Un seul bémol, une lie à CHF 7.50, ça fait chers les levures mort...