Mystérieux béton, révélateur de fantômes. Vous ne me croyez pas ? Vous pensez qu’une fois de plus, je déraisonne ? Alors, suivez-moi. Lieu : place de Sardaigne. Qui dit catacombes, dit sous-sol, donc parking. Que vous soyez un habitué des lieux ou un usager épisodique, je suis certaine que vous êtes passés devant ces faces mortuaires sans les voir. Je les ai découvertes il y a quelques mois et ce jour là mon œil devait être plus aiguisé qu’à l’accoutumée. C’était un samedi, le garage étant assez plein, je finis par trouver un emplacement au deuxième niveau. J’avançai ma voiture entre les deux lignes blanches, débouclai ma ceinture et m’apprêtai à couper le moteur, lorsque mon regard fut accroché par un visage terrifiant figé dans le mur et éclairé par mes phares. Je n’en croyais pas mes ye...
De la fonderie d’art au graffiti Nation 2012 Entre le 9 et le 24 novembre passé, l’ancienne fonderie d’art de Carouge a servi de cadre à l’exposition Graffiti Nation 2012, organisée dans le cadre du festival Communes-ikation. Créée en 1919, la Fonderie de Carouge a vu deux générations de fondeurs couler dans le bronze les oeuvres de Rodin, James Vibert, Giacometti ou encore Meret Oppenheim. Fermé au milieu des années 80, ce haut lieu de la sculpture a repris des couleurs sous les sprays de graffeurs locaux et internationaux réunis pour l’exposition Graffiti Nation 2012. Une initiative hautement participative Dans cet espace semi-industriel ont eu lieu des ateliers et des démonstrations de graffiti (pochoir, lettering, etc.), de détournement d’affiches ou...
Pour susciter la fièvre acheteuse, les commerces multiplient les mises en scène. Cuisiniers, artisans, horlogers: ils deviennent les acteurs d’un spectacle. «Ciao Nicola.» Les habitants de la rue Dizerens ont pris l’habitude de saluer chaque matin le fromager. Lui, les mains dans le lait caillé, répond d’un signe de tête. Voici des heures qu’il s’affaire dans son atelier spartiate au su et au vu de tous. La vitrine, c’est lui. On le regarde étirer la pâte épaisse et blanche dans un décor d’inox. Certains passants s’arrêtent face au spectacle qui se joue derrière une vitre légèrement embuée. La mozzarella en sera l’épilogue. Pour Angelo Albrizio, l’un des deux fondateurs de la fromagerie Casa Mozzarella, l’idée d’une vitrine vivante n’est pas apparue tout de suite. Mais, au fil du temps, el...
Ecole des Allobroges, construit de 1996 Ã 1998, par les architectes Christian Exquis, Luciano Gentille et Jean-Luc Schneeberger.
On a beaucoup entendu parler de lui ces derniers temps. Joël Dicker, Grand Prix du roman de l’Académie française, vient également de recevoir le prix Goncourt des lycéens. Il était mardi soir à la librairie Nouvelles Pages, à Carouge, pour parler de son livre « La vérité sur l’Affaire Harry Quebert ». Ambiance feutrée mais excitation perceptible aux alentours de 18h. à la librairie Nouvelles Pages. Joël Dicker est assis depuis près d’une heure derrière une petite table et rédige avec soin les dédicaces. Pull noir, jeans gris, barbe naissante, le jeune auteur paraît très à l’aise dans cet univers de papier et de mots. Il est vrai qu’il a grandi dans une librairie et qu’à l’âge de 10 ans, il avait déjà fondé une « Gazette des animaux » qui lui vaudra...
Pour sa toute première création, Anne Schwaller invite le public du Théâtre de Carouge à découvrir Léonce et Léna de Georg Büchner, écrit lors de son exil à Zurich. Une comédie aussi satirique que romantique qui met en présence deux amoureux pris dans les vertiges de la passion. Descriptif: cherchant à fuir un mariage arrangé, Léonce vit comme s’il évoluait « dans un paysage sous surveillance ». Dans un demi rêve il rencontre Léna, promise au même destin… À travers cette oeuvre aussi fantastique que poétique, Anne Schwaller tente de faire entendre l’histoire intime de sa génération. Pour parvenir à ses fins, elle trouve ici deux armes redoutables : le fabuleux pouvoir de l’imagination et les ressources insoupçonnées de l’amour. Infos pratiques: Du mardi 30 oct...
Nouvelles activités au Club des Aînés : –         Atelier lecture et convivialité –         Atelier d’écriture –         Groupe de partage « Histoires de vie à Carouge » –         Atelier « Développer sa mémoire par la sophrologie » –         Conférences-débats « Vieillir autrement » –         Sorties culturelles en groupe –         Scène ouverte, suivie d’un bal à l’Espace Grosselin, les dimanches –         Locaux pour peindre et dessiner au Rondeau –         Bientôt un cours de yoga Venez découvrir les découvrir et vous inscrire dans les ateliers de votre choix, dimanche 27 janvier 2013 à 15 h, au Club des Aînés, 18 boulevard des Promenades, à Carouge.
Ce dimanche 24 février, l’Espace Grosselin à Carouge propose un nouvel évènement. Dès 16 h 30,  une Scène ouverte accueillera  toute personne désireuse de s’exprimer oralement (contes, slams, poésies, lectures de textes, chansons), de toutes générations et de toutes cultures Puis, sur les coup des 18 h 30, de la danse et de la musique seront de la partie, dans une ambiance chaleureuse. Infos pratiques: Entrée libre. Espace Grosselin, 31 rue Jacques-Grosselin. T. 022 342 87 87 Organisation : « Le Vieux Carouge »
Au 108 rue de Carouge, (déjà Genève, mais presque encore Carouge), une maison rouge abrite un lieu extraordinaire, La Roseraie, qui va fêter son premier anniversaire par un Apéro convivial Jeudi 28 février entre 16 h 30 et 19 h. Il s’agit du Centre d’accueil, d’échanges et de formation pour migrants. Toutes les activités sont gratuites et coordonnées par le talentueux Fabrice Roman qui sait rassembler chaque jour une centaine de migrant-e-s pour des cours de français, d’informatique, des circuits découvertes de Genève et une aide administrative. Des films ont aussi été tournés avec des migrant-e-s qui racontent leur vécu entre émerveillement de Genève et grande précarité… Ce lieu convivial, multiculturel et joyeux est financé par la Fondation Les réfugiés d’hier accueillent les réfugiés d...