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igor rodrigues ramos

Soirée Las Vegas Parano au Mambo : bilan

Les femmes et les hommes, pour la plupart,  semblaient sortir tout droit d’un casino de Las Vegas, équipés de larges lunettes, de bling-bling  colorés et de visières vertes. Des dés rougeoyant se déplaçaient en l’air de mains en mains, de têtes en têtes, l’on aurait dit qu’implicitement un nouveau sport était né dans cette cage musicale et dansante. Sur les tables basses, des roulettes à shots trônaient fièrement, près d’un bac à glaçons, et tout ce qu’elles attendaient étaient d’être tournées, quant aux verres, d’être remplis et aussitôt vidés. Il y eut même un magicien qui pointa le bout de son pouvoir. Ses tours, il fallait les voir pour y croire : les cartes bougeaient toutes seules, les gens se faisaient littéralement hypnotiser, il semblait lire dans nos esprits et j’en passe, ce Gan...

La réserve naturelle de Pointe-à-la-Bise

La réserve naturelle de Pointe-à-la-Bise est un espace unique que l’on peut presque qualifier de sacré de nos rivages lacustres. En effet, c’est le dernier site du canton où le majestueux Léman baigne encore dans ses rives d’origines et un espace animé par une faune et une flore vivaces: une roselière notamment décore les lieux, et en plus des divers mammifères comme les renards que l’on peut y rencontrer, on croise bien facilement toutes sortes de canards et d’oiseaux, locaux ou en migrations. Les reptiles, amphibiens et autres insectes ne sont pas en restent bien sûr, c’est une sorte de centre communautaire animalier, où diverses espèces dialoguent et s’entrechoquent, où l’empreinte de l’homme semble presque invisible. Tous les curieux de nature ne peuvent que se réjouir qu’un tel lieu e...

« Folles dérives du monde » de Nicole Capt

Scoop de l’année : la planète et ses êtres  vont mal. La société humaine est pleine d’inégalités et des guerres font toujours rages. Il y a ceux qui peuvent à peine se nourrir et ceux qui jettent la moitié de leur assiette à la poubelle. Tout cela et bien plus encore, n’est plus un secret pour personne, on le dit, on le répète, depuis de nombreuses années déjà, pourtant, la majorité des gens ne creusent pas le problème, ni pratiquement, ni intellectuellement. C’est déjà le premier mérite de ce livre, né du travail d’une genevoise acharnée, « Les folles dérives du monde » de Nicole Capt : il tente de comprendre, de résoudre, il propose, il s’intéresse, il partage, il incite. L’auteure commence par expliquer le fondement général de son Å“uvre, à savoir comprendre les changements occasio...

L’accès à l’école primaire de Sécheron partiellement fermé !

L’école primaire de Sécheron, située dans le quartier du même nom, toute proche de son grand frère le cycle de Sécheron, vient depuis peu de fermer ses portes le soir venu. Ce n’est toutefois point toute l’école qui se cache derrière ces grilles grises mais uniquement l’espace de récréation. En effet, « à l’arrière » lors des pauses, les élèves ne sont pas sensés s’y rendre. Pourquoi cette fermeture soudaine ? La raison semble relativement évidente : le tapage nocturne des jeunes et moins jeunes qui s’y rendaient pour boire, fumer, jouer au foot, en bref, pour s’amuser, lors des nuitées, notamment lors des longues nuitées du week-end. Une deuxième raison probable : les seringues que l’on pouvait retrouver à terre, dangereuses pour les enfants. Une bonne chose de faite pour les l’école et s...

Les mouettes appartiennent avant tout… Aux mouettes !

En témoignent ces deux photos : nos amis volants, qui se plaisent à faire leur commission sur nos casquettes ou nos chapeaux déjà chauffés au soleil, colonisent le toit de nos mouettes genevoises jaunes ! Et comment leur en vouloir ? Ce doit être une plateforme de bronzage idéale lorsque ces êtres descendus des cieux désirent se reposer quelque peu et se réchauffer le cœur en chœur.  En « été » tout du moins. De plus le voyage est gratuit au cas où nos mouettes blanchâtres voudraient traverser le lac sans bouger une seule plume ! Bande de feignasses va ! Bon par contre, les personnes s’occupant de nettoyer nos embarcations lémaniques se réjouissent probablement bien moins de la délocalisation de celles-ci ! Malheureusement pour eux, les toilettes n’ont pas été des lieux réellement découver...

Les peintres genevois: François Diday

Hormis ses Å“uvres picturales, c’est grâce à la subsistance de quelques notices éparses, notamment son livre de commande et son testament, que nous obtenons de plus amples  renseignements sur la vie de Francois Diday. Il est né à Genève le 12 février 1802, dans une famille plutôt modeste, son père étant un négociant de petite envergure. Dès qu’il eût atteint l’âge de 18 ans, il fréquenta l’école de Constantin ce qui permit à Toepffer de se pencher sur son cas. On sait qu’il le conseilla mais il ne semble pas qu’il eût été son maître. Diday partit en 1824 en Italie pour un voyage d’étude afin de parfaire son art. Voilà ce que raconte l’anecdote célèbre, que tout biographe a relaté: « un peintre nommé Robineau était à Genève pour exposer certaines Å“uvres, dont une qui représentait ...

Interdit de photographier

Nous nous promenions aux Pâquis, un soir d’hiver particulièrement frais, avec un ami amateur-photographe. Vous vous en doutez, nous prenions quelques photos de mon quartier afin que je puisse les envoyer à la rédaction de Signé Genève. Tout allait pour le mieux, nous divaguions en quête de points de vues intéressants et photogéniques ; du bord du lac jusqu’au sommet des immeubles gris, notre pellicule s’inspirait. Les Pâquis étant un quartier magnifique malgré certaines apparences trompeuses, nos yeux n’avaient pas le temps de trouver l’ennui. Malheureusement, arrivés à un croisement, nous fûmes stoppés net dans notre lancée photographique. En effet, nous avions décidé d’aller au milieu du carrefour pour prendre des photos et capter ainsi la longueur des rues l’entourant. Mais certaines fi...

Les peintres genevois: Jacques-Laurent Agasse

Après avoir présenté Toepffer et Massot dans les articles précédents, l’article d’aujourd’hui est quant à lui consacré à l’un de leurs amis les plus célèbres : Jacques-Laurent Agasse. Contrairement aux deux autres, Agasse, malgré son talent indéniable, voire supérieur aux deux autres selon certains commentateurs, a vécu une existence relativement difficile, presque misérable. Sa réputation en tant que peintre de qualité n’a été établie qu’après sa mort, ce qui nous confirme qu’il n’a pas vraiment vécu de son art. Notre artiste, d’origine familiale française, est né à Genève le 29 mars 1767. Son goût pour le dessin s’est développé relativement tôt et en 1786 il intégra l’atelier du très célèbre David, à Paris. Ses parents, des aristocrates ambitieux, ont désiré de lui qu’il fasse des études...

Les peintres genevois: Firmin Massot

Firmin Massot est né à Genève le 5 mai 1766. Comme pour beaucoup de peintres de l’époque, un membre de sa famille s’y était réfugié pour des motifs religieux. Dans son cas, c’était son grand-père qui y avait trouvé refuge au début du XVIIIème siècle. Son père était dirigeant d’une fabrique d’horlogerie, Massot commença son apprentissage à ses côtés. Une anecdote originale, quoiqu’incertaine, entoure ses débuts dans l’art. En effet, on raconte que sa sÅ“ur Pernette, qui est son premier maître, épouse de Schenker et miniaturiste de génie, lui avait appris à dessiner. Lorsque l’une de ses sanguines tomba entre les deux mains d’un amateur enthousiasmé, celui-ci réussit à convaincre son père d’inscrire Massot à l’école de dessin. C’est ce qu’il fit. Après un séjour à Rome avec le conseille...

Les peintres genevois: Pierre-Louis De La Rive

Vous avez découvert ce cher Saint-Ours dans l’article précédent, peintre illustre, élève du glorieux Vien et collègue du célèbre David. Cette fois-ci nous allons discuter d’un autre grand nom dont vous avez probablement déjà entendu parler: De La Rive. Est-ce que cela vous dit quelque chose ? Nous sommes presque sûrs que oui, et si non, il est temps de remédier à cela. Pierre-Louis De La Rive est né à Genève le 21 octobre 1753, c’est-à-dire environ un an après Saint-Ours. Son père exigea de lui qu’il poursuive assidûment ses études. Pourtant, après une année passée à étudier le droit, il désira se consacrer à la peinture. Ce qu’il fit. Ainsi son loisir devint son choix de vie. On raconte généralement que De La Rive avait un esprit fin et méthodique. Fait rare dans le milieu: il nous a lais...

Jean Huber, dit « Huber-Voltaire »

L’article précédant fut dédié à notre très cher Liotard, dit le « peintre turc ». Comment ne pas présenter Jean Huber lorsque l’on aborde les peintres genevois du 18ème siècle ? On ne peut point, tout simplement. Pareil à Liotard, Il fut sans conteste l’un des plus talentueux de son temps et ses contemporains ne tarissent pas d’éloges à son sujet. Jean Huber, né le 13 février 1721, était surnommé « Huber-Voltaire » à un moment de sa vie parce qu’il a passé au moins vingt ans près de l’écrivain et philosophe François-Marie Arouet, alias Voltaire, figure emblématique de la France des lumières. Effectivement, Huber s’est plu à peindre l’écrivain sous plusieurs facettes, allant du simple portrait jusqu’à l’œuvre bien connue « Le lever de Voltaire », conservé au musée d’Art et d’Histoire de Gen...

Jean-Etienne Liotard, dit «le peintre turc»

Sans nul doute vos pas ont déjà foulés la rue Liotard où se trouve l’école du même nom. Mais connaissez-vous le célèbre et à la fois trop méconnu peintre éponyme? Certainement très peu, c’est pourquoi il est désormais temps de lui rendre hommage. La deuxième partie de cette série d’articles, vous l’aurez compris, lui est entièrement consacrée et il le mérite bien car il est probablement l’un des plus connus et plus talentueux peintres genevois. Jean-Etienne Liotard, dit aussi «le peintre turc », est né à Genève le 22 décembre 1702 et décéda dans la même ville en 1789, où son père, Antoine Liotard de Montélimart, s’était réfugié suite à la révocation de l’Edit de Nantes. Il s’initia à l’art aux côtés de Daniel Gardelle qui fût son premier maître. Puis en 1723, il partit pour Paris afin d’en...

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