Le MOI Je envahira tout Carouge, lors de son traditionnel Printemps, du 23 avril au 3 mai. On s’y prépare à la bibliothèque de Carouge Boulevard des Promenades et au BiblioQuartier des Grands-Hutins: dès le début mars des ateliers créatifs sur le thème du MOI et de l’identité ont démarré : écriture, modelage, dessin, peinture et collage, tous les moyens sont bons pour parler de soi, se contempler, se mettre en scène ou en image, montrer qu’on existe… Les bibliothécaires poussent à l’autofiction en proposant une sélection d’écrivains résolument égocentriques : Nothomb, Angot, Deforges, Duras, Constant… On s’y prépare aussi fébrilement devant des caméras : le concours de courts métrages de trois minutes propose le thème de l’autoportrait « Soi par soi ». Remise du matériel ...
La Restauration est fêtée, mais il y a 200 ans, était-elle vraiment un sujet de réjouissance pour les peuples à qui elle a été imposée ? Le peuple urbain de Genève, traumatisé par l’occupation française, et les peuples des campagnes françaises et sardes, « réunis » au nouveau canton de Genève, sans qu’on leur demande leur avis. Une alliance imposée au peuple genevois qui avait lutté pour la démocratie et le protestantisme, aux populations françaises et sarde attachées au catholicisme… Une situation explosive, occultée par l’histoire officielle, sera exposée par le chercheur indépendant et merveilleux conteur Guillaume Chenevière
Mardi 1er décembre, 18 h 30, la Compagnie des Mots présente le onzième livre de Serge Bimpage « La peau des grenouilles vertes », paru aux Éditions de l’Aire. Un roman passionnant inspiré par un fait divers réel. Journaliste et romancier genevois connu et reconnu, Serge Bimpage a aussi présidé la Compagnie des Mots qui vient de fêter son 10 ème anniversaire.La soirée sera animée par Doina Bunaciu, actuelle présidente, et Pierre Béguin, membre du Comité, et colorée par les interventions musicales de Pierre Rosniansky. Auberge du Cheval-Blanc, salle Le Box en sous-sol, 15 Place de l’Octroi, Carouge.
La gratuité des cours de mobilité pour les aîné-e-s est trop compliquée à organiser. La municipalité a tranché. Mais l’esprit de gratuité a pu tout de même avancer ce samedi 30 janvier à Carouge. Une gratiferia, organisée par quelques citoyennes, a rassemblé des personnes très diverses, en âges, en moyens financiers et en cultures. Autour du stand, tout était à donner ou à prendre librement, sans obligation de troc. « Apportez ce que vous voulez, ou pas, repartez avec ce que vous voulez, ou pas, tout est gratuit ! » est la devise de la Gratiferia. Mais tout est propre et en bon état (habits, accessoires, bijoux, jouets, petits meubles, livres, disques, etc) et idéalement les donateurs ne laissent pas le travail de rangement aux organisatrices. Car les dons sont si nombreux qu’il reste du...
Deux cents ans plus tard, le souvenir de Napoléon plane encore à Carouge… Les « Couronnes impériales » (Fritillaria imperialis) ont levé fièrement leurs collerettes vers le ciel, alors que la réfection du Pont-Neuf « bâti par Napoléon » débute de grands travaux. Et le 11 mai, Guillaume Chenevière, magnifique conférencier, historien, ancien directeur du Théâtre de Carouge (entre autres belles fonctions), parlera de « Comment Carouge devint suisse ? » dans la salle des Aîné-e-s, 18 boulevard des Promenades, à 17 h 30. Pour mieux saisir la complexité de la situation en 1816, quelques questions préliminaires à Guillaume Chenevière : – En 1792, à l’apogée de son essor (4672 habitants, de nombreux projets de constructions en chantier), une armée française pénètre à Carouge et ...