Pendant des mois, les Onésiens se sont étonnés de voir leurs horloges déréglées, voire même sans aiguilles. Depuis peu, elles ont été retirées et ne reviendront pas, apprend-on. Parole d’Onésienne au sens de l’observation particulièrement aiguisé: «A la rue du Vieux-Moulin, les habitants du quartier lèvent automatiquement la tête.» Laurence Longchamp, 88 ans, a surtout remarqué que depuis quelque temps, ces regards jetés vers le haut étaient devenus vains. Pour cause, l’horloge publique accrochée au mât du réverbère n’est plus là . Alors l’ancienne enseignante qui fut également conseillère municipale a pris la plume et adressé un courrier à ce journal: «Les pendules d’Onex sont parties à Rome, comme les cloches. Mais contrairement aux cloches, elles ne sont pas revenues pour Pâques», a-t-el...