La 52e session des Rencontres internationales de Genève ouvre une conversation publique sur le « désarroi » pour penser le monde qui vient. Né du terrorisme, du déracinement migratoire, du chaos climatique, de la mondialisation économique effrénée ou du vieillissement démographique, le « désarroi » désignerait les alarmes d’une génération et la déroute d’une société qui brade les valeurs fondatrices de sa culture politique et juridique. Selon Antoine Volodine, « être en désarroi n’est pas simplement une indignation, un choc ou un chagrin. C’est ne pas pouvoir concevoir de réponse face à l’inadmissible ou au malheur ». Dans le cadre de sa conférence, il cherchera à explorer le désarroi existentie...
La 52e session des Rencontres internationales de Genève ouvre une conversation publique sur le « désarroi » pour penser le monde qui vient. Né du terrorisme, du déracinement migratoire, du chaos climatique, de la mondialisation économique effrénée ou du vieillissement démographique, le « désarroi » désignerait les alarmes d’une génération et la déroute d’une société qui brade les valeurs fondatrices de sa culture politique et juridique. Selon Antoine Volodine, « être en désarroi n’est pas simplement une indignation, un choc ou un chagrin. C’est ne pas pouvoir concevoir de réponse face à l’inadmissible ou au malheur ». Dans le cadre de sa conférence, il cherchera à explorer le désarroi existentie...