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Après quarante ans de bénévolat, Josseline Prevot prend sa retraite

© Anderson Makedi

Ni son physique, ni sa mémoire n’ont pris une seule ride. A 74 ans la présidente des crèches Rondin Picotin et Plumes a encore toute son énergie pour assumer des fonctions de responsabilité. C’est une silhouette de jeune femme qui m’a reçu chaleureusement pour me parler de sa carrière dans la petite enfance.

Quelles sont impressions au moment où vous allez à la retraite ?

Matthey-Prevot Josseline : Je ne prends pas du tout ça comme une retraite parce que la mission que j’avais ici était bénévole. Je n’ai pas l’impression d’avoir travaillé. C’était que du plaisir. J’avais une équipe soudée. J’ai choisi de partir parce qu’il faut aussi laisser la place aux jeunes. Par ailleurs, j’ai beaucoup appris sur la psychologie, la petite enfance, le contact humain.

Comment se présentait votre planning de travail

M-P J : Je n’ai jamais eu de planning de travail comme tel, par contre je venais les mardis toute la journée, des fois j’avais des rendez-vous à l’extérieur ; autrement, les premiers  et deuxièmes jeudis du mois j’avais des comités directeurs que je présidais et dont je préparais l’ordre du jour. Si non, mon temps ici, c’était la préparation des discours,  les fêtes de promotion, les fêtes de Noël, des inaugurations des crèches.

Et tout ce travail n’étais que bénévole ?

M-P J : Oui, j’ai travaillé totalement comme bénévole. J’ai eu la chance de ne pas devoir travailler pour pouvoir gagner ma vie parce que j’avais un mari qui m’assumait. J’ai voulu être mère au foyer et j’ai eu deux enfants. Mais à coté, j’ai eu beaucoup de hobby, j’ai fait les Beaux arts, de la peinture, j’ai fait partie d’un groupe de lecture, et dirigé une troupe de théâtre ici à Onex.

Pouvez-vous nous parler de votre parcours ?

M-P J : J’ai commencé en juin 1976 dans la commission administrative de Rondin Picotin, deux ou trois ans après, on m’a demandé de faire partie du comité, j’y suis entrée comme secrétaire. En 1980 je suis nommée présidente.

Que pensez-vous de la petite enfance aujourd’hui à Onex ?

M-P J : Aujourd’hui à Onex il manque 200 places. J’ai entendu dire qu’il était possible que l’on construise une crèche, c’est une bonne chose.

Propos recueillis par Anderson Makedi

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Photo du profil de Anderson Makedi
Onésien depuis peu et père de trois enfants, Anderson Makedi a plein d’histoires à raconter. Né au Congo Brazzaville, diplômé en journalisme, il est le correspondant de la radio Africa N°1 après avoir travaillé pour la télévision nationale. Aujourd’hui, il anime un site destiné à la communauté congolaise, s’engage au sein de la paroisse protestante d’Onex et se passionne de tout. «L’information de proximité a une vraie valeur», affirme-t-il avec conviction.

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