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Les travaux à Puplinge suscitent la grogne des commerçants

Les travaux à Puplinge suscitent la grogne des commerçants

La commune de Puplinge se prépare à des travaux d’envergure. Depuis lundi, la rue de Graman, au centre du village, est fermée à la circulation entre la rue de Frémis et la route de Presinge. Durée du chantier: trois mois. Seul le bus C pourra encore circuler sur ce tronçon. En revanche, les bus 31 et 33 seront déviés par la rue de Frémis et la route de Jussy.

Raisons de sécurité

Ces travaux s’inscrivent dans une logique d’essor de la commune. Car ce nouveau chantier n’est pas le seul dans le village. Un autre, bien plus conséquent, a débuté il y a quelques mois entre la poste et la route de Jussy. Il va permettre d’ici l’été 2016 la création de 190 logements et engendrer l’arrivée de 450 à 500 nouveaux habitants. «Cela représente entre 20 et 25% d’habitants en plus pour la commune», souligne Gilles Marti, maire du village. Pour nous, l’arrivée de ces nouveaux habitants offre alors l’opportunité de renouveler l’infrastructure.»

Une infrastructure renouvelée avec comme objectif principal sécuriser ce tronçon. La chaussée, actuellement déformée par le passage des bus, sera totalement refaite. De plus, un îlot sera construit au centre de la route. «Cet endroit est crucial puisqu’il se trouve aux abords de l’école, explique Gilles Marti. L’objectif est d’améliorer la sécurité notamment en empêchant les voitures de dépasser le bus lorsqu’il se trouve à l’arrêt.» Enfin, les places de parking devant la banque et la boucherie seront déplacées afin d’éviter les accidents avec des piétons, à cause du trottoir qui se trouve juste derrière ces cases.

Grogne des commerçants

Les parents sont pour la plupart favorables à ces travaux. C’est le cas notamment de Gaëlle Laderach, une jeune maman d’un petit garçon, qui estime que «cette route est dangereuse et cette mesure améliorera la sécurité des enfants». Mais cette question de sécurité ne convainc pas tout le monde. «Ca fait vingt ans que je suis là et j’ai jamais vu un accident», s’énerve Pascal Voisin, le boucher du village. Lui et son collègue en ont gros sur le cœur. Les six places de parking devant leur boucherie seront supprimées et ne seront pas réinstallées à la fin des travaux. «Pour les commerces, la suppression de ces places va poser problème, déplorent-ils. Environ 60% de notre clientèle n’habite pas de le village et vient en voiture. S’il n’y a pas de places de parking de disponibles, les gens vont venir une fois, deux fois, et ensuite ils ne viendront plus.»

Un problème auquel la commune a répondu en transformant sept places devant la poste, auparavant en durée illimitée, en durées limitée de 30 minutes et les six places seront maintenues mais à une dizaine de mètres. «Au total, il y a plus de vingt places courte durée à proximité des commerce, ajoute le maire. Et la police municipale effectuera des contrôles afin de veiller à ce que les gens respectent ces durées de stationnement.» Une promesse qui laisse sceptique les deux bouchers, qui auraient souhaité être informés de cette mesure. «Je comprends que les gens se fassent du souci car cela représente un changement d’habitude pour eux, concède Gilles Marti. Mais si tout le monde respecte ces durées de stationnement, il ne devrait pas y avoir de problème.» Il s’agira désormais de trouver un équilibre entre la sécurité et la vie économique du village.

 

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8 commentaires

  1. Toujours plus de travaux, l’empereur mégalo réélu réduit toujours plus les places de parking, pas d’alternative proposée, grande nouvelle une nouvelle déchetterie juste devant l’école, urbanisation massive avec aucune capacité à créer du lien social.

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  2. Le fait qu’il y ait des travaux n’est pas un problème en soit. Le problème vient d’une gestion calamiteuse et megalomaniaque du maire de cette ville. Travaux inutiles et disproportionnés avec une argumentation fausse concernant la dangerosité des voies de circulation. J’evoquerais rapidement la gestion des parkings qui pénalise les habitants. Il n’est plus possible de se garer après une journée de travail. Pas d’alternative avec proposition de macarons. Une gestion fasciste de la ville. J’espère que la sanction tombera lors des prochaines élections.

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  3. Parlons-en du CEVA!
    Avez-vous vu les travaux? Etonnant d’efficacité et de rapidité côté Suisse.
    Helas les travaux s’arrêtent au Foron, côté Français rien à part 50 mètres de rails enlevé par la Suisse.
    Avec lavotation du 9 février et la quasi suppression des bilatérales prévues, le terminus du CEVA risque bien d’être la gare de Chêne-Bourg!

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  4. Puplinge n’est-elle pas la commune de Miss Amaudruz de l’UDC.Pas étonnant que ces braves gens soient hystériques face au changement.Les UDC sont les premiers à se barricader et dire qu’il faut construire mais pas à côté de chez moi et près de l’agglomération genevoise.190 logements, des améliorations routières et des changements de durée de parcomètre tous les 30 ans,il est vrai que quand plein de gens meurent de faim ou sont au chômage sur la planète,c’est la fin du monde.Quand l’égoisme et l’individualisme nous tient,pris dans ses griffes acérées,il n’y a plus rien à espérer pour la communauté.Sauf de l’exclure définitivement de ce monde et de décliner.Que restera-t-il alors comme espoir pour l’emploi,l’ouverture d’esprit et la qualité de vie sur Genève, pour les futures générations?Des cacahuètes!!!!Bravo et Merci quand même aux personnes en accord avec ces projets, pour leur participation à la création de nouveaux logements et l’adaptation des infrastructures aussi modeste soit-il.Nous en avons bien besoin! Mieux vaut pour une société avoir la chance de construire ses beaux projets que de la voir se ratatiner sur elle-même.Après tout en Suisse aujourd’hui nous pouvons nous réjouir car grâce à notre niveau de vie hors norme en comparaison internationale,nous pouvons construire très bien,joli et dans le respect de l’environnement.Cela n’est vraiment pas fréquent dans les autres pays de notre monde.Faudra-t-il encore pouvoir garder ce niveau de vie dans les années à venir.Une chose est sûre Genève devra se battre pour ne pas s’appauvrir et se retrouver au point mort définitivement.

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  5. 450 à 500 nouveaux habitants à Puplinge? Quelle bonne nouvelle! La plupart des infrastructures, poste, boucherie, boulangerie, école, transports publics sont déjà là. Il suffira de les adapter. C’est ce qu’on appelle un développement intelligent à proximité du bâti existant. Puplinge a déjà été un exemple dans les années septante et quatre-vingts. Cette commune garde ses bonnes habitudes. En plus, il y aura bientôt à Annemasse des trains CFF directs pour Cornavin, Lausanne, etc… Une navette Puplinge/Annemasse pourrait, à terme, faciliter la vie des communiers.

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    • @la menoge :

      Bah tiens ici on est en Suisse on veut pas de navette Annemasse – Puplinge. Je dirais même à Puplinge il faudrait plutôt bloquer ces douanes avec ce trafic incessant de plaque 74 et 01 qu’on ne peut plus voir !

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      • Il faudra s’y faire: les trains CFF circuleront jusqu’à Annemasse, à proximité donc de Puplinge. Regardez sur Google maps et le site du CEVA, la proposition se tient parfaitement. Quant au trafic incessant de plaques 74, ne pensez-vous pas que beaucoup de Suisses conduisent ces véhicules? Quant aux 30000 Français résidant officiellement à Genève, ils circulent avec des plaques GE.

        D’autre part les actes du Congrès de Vienne de 1815 (créant la frontière actuelle) prévoient expressément une circulation facilitée dans ce bassin de population qui a toujours beaucoup partagé. Souvenez-vous des frontaliers « Ã  l’envers », c’est-à-dire des Suisses allant travailler en France, en raison d’une grave crise économique en Suisse. C’était entre les deux guerres mondiales, au vingtième siècle!l

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        • J’ai commis une erreur. Désolé. Ce sont 50000 français qui résident officiellement à Genève (et non 30000). Cela fait encore plus de français avec des plaques GE! Et ce chiffre ne comprend pas les français roulant en plaques VD! Et vous oubliez les frontaliers circulant en plaques suisses avec des véhicules d’entreprise. Non, la plaque des voitures ne représente pas grand chose!

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