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Dîner dans le noir intégral, une expérience originale

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C’est une soirée bien étrange à laquelle nous nous rendons ce soir là. Un dîner qui aurait de quoi donner quelques palpitations non pas d’excitation mais d’appréhension. Arrivés en haut des majestueux escaliers du Warwick Geneva, au bout du couloir, une salle obscure nous attire inextricablement…

Une entrée originale

Nous sommes accueillis sur le pas de la porte par Monsieur Izzo Ennio, organisateur de ces soirées quasi mystiques en Romandie. Après quelques échanges cordiaux nous nous jetons enfin dans la gueule du loup. Une salle de dîner commune au premier abord, des tables de deux convives élégamment disposées ornent l’espace et dont quelques personnes fraîchement installées, discutent autour d’un verre. Si ce n’est que la salle n’est pas tamisée, non, elle est même plus que sombre. Comme transporté dans une époque antérieure, la seule lumière dont nous disposons se trouve être une bougie en bout de table.

À table dans le noir

Vous l’aurez bien compris, il s’agit ici d’un dîner dans le noir. L’idée peut paraître saugrenue et pourtant, c’est un genre de repas qui mérite d’être vécu tant les sensations sont toutes autres. Quand on ne sait ce qui va atterrir dans notre bouche, notre langue se mue en exploratrice. Et quelles sensations nous avons pu ressentir en découvrant tout cet univers savoureux que l’on ne pouvait contempler qu’avec un seul sens, le goût ! De l’entrée au plat, nous voici plongés dans le tumulte d’une découverte sensorielle : tourbillon de textures, spirale infernale d’effluves et cliquetis de couverts maladroitement dirigés sur les assiettes.

Les sens en alerte

Il faut avouer que dans le doute, le toucher devient aussi un allié précieux. Précieux pour déceler les aliments mais aussi afin de ne pas se risquer à porter une fourchette vide à la bouche, faute de bonne prise dans l’assiette. Pour nous accompagner dans cette aventure, les rires comme toute autre expression spontanée sont de mises. En effet, l’obscurité ouvre des portes jusque là restées closes; notre timidité s’ébranle ainsi pour laisser échapper notre côté le plus malicieux qui soit ! Quelques secondes avant l’arrivée du plat principal, un convive commence à imiter un mouton – toujours dans l’obscurité bien entendu – plus loin retentit la chèvre, le canard mais aussi le singe ! Une faune sonore envahit la salle et plonge presque instantanément la foule dans une détente sans égale.

La proximité de l’obscurité

Nous en oublions presque que nous sommes au restaurant et pourtant, qui aurait pu croire que les participants se sentiraient plus proches les uns des autres alors que nous nous trouvons dans l’aveuglement le plus total ? Les serveurs quant à eux, avaient tout de même de petites lumières accrochées à l’un de leur pied afin de se repérer un minimum et d’éviter les accidents. Chaque service, de l’entrée en dessert, se transformait en un ballet de jeunes lucioles divaguant au ras du sol avant d’arriver à destination. Enfin, la lumière se ralluma et c’est les yeux mi-clos que la soirée se termina…

Sivanah Lachavanne & Igor Rorigues Ramos

Dîner dans le noir, l’obscure gourmandise – Warwick Geneva
Rue de Lausanne 14, 1201 Genève
Prochaines dates disponibles 2016 :
● 20 octobre – 3 novembre – 10 novembre – 16 novembre – 30 novembre – 7 décembre –
14 décembre – 31 décembre
● 2017 : 26 janvier – 14 février – 9 mars – 23 mars – 6 avril – 4 mai

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