Vous vous attendiez à ce que je parle de la prochaine grève, reconductible de jour en jour, de la fonction publique depuis le 10 novembre. Non, plus révolutionnaire!
Il s’agit cette fois d’une directrice d’école, connue pour son caractère autoritaire. Sans concerter son équipe enseignante, elle a pris récemment la liberté de déplacer le programme de 7 classes d’une des écoles primaires dont elle a la charge. En effet, une mère convaincante a réussi à faire déplacer la date du concert de Noël avec lanternes, biscuits, vin chaud et chants de circonstance prévue de longue date.
L’école est en émoi, ses instituteurs déboussolés par une seule mère. Celle-ci, pour faire plaisir à sa fille de 9 ans qui fête son anniversaire, organise une boom le même jour, soit dans 5 semaines. Une boom qui apparemment ne peut être envisagée un autre jour. Or, comme elle est parente avec cette directrice, elle s’est octroyé la permission de faire déplacer la date de la célébration de Noël… Mais que fait le Père-Noël?
Pour faire simple, tout cela implique que les professeurs de musique qui interviennent dans plusieurs écoles changent leur planning pour organiser le concert ainsi que les répétitions qui le précèdent. Étant donné que la salle de concert est très occupée avant les fêtes, il faut également l’échanger avec une autre école.
Le népotisme va-t-il jusqu’à soudoyer l’homme rouge à barbe blanche ou est-il encore une parenté de ladite directrice? Bref, une autre Genferei qui se prend pour une république bananière où chacun fait ce qu’il veut comme il le désire sans tenir compte de la liberté des autres.
Oyé Oyé Genevoués: bientôt il sera possible, grâce à Mme la Directrice avec qui nous aurons fait schmolitz, de prolonger sans soucis les congés de week-ends avec nos enfants ou de fêter l’escalade en février.
