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Trans’onésienne, 50 ans déjà, sans ride ni intention d’abandon

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Malgré 3 ans d’absence due à la Covid19, la Trans’Onésienne reprend au petit trot ses droits. L’édition 2022 qui a coïncidé avec le 50è anniversaire prouve que les organisateurs et les athlètes ont encore du souffle pour éterniser l’une des plus grandes courses pédestres de Genève. Le responsable de l’organisation, Daniel Cattani nous parle de l’épreuve du 19 novembre sans oublier quelques innovations opérées avec succès.
Signé Genève : Avec l’édition 2022 qui a eu lieu le 19 novembre dernier, peut-on dire que c’est la grande reprise de la Trans’Onésienne ?
Daniel Cattani : Oui c’est la reprise de la course dans sa formule habituelle avant la crise liée à la COVID-19. Après 3 ans d’absence dans le Vieil Onex, les coureurs et coureuses ont pu se mesurer à nouveau ensemble sans aucune contrainte sanitaire.

S.G : En quoi cette édition est-elle différente des précédentes ?
D.C : Si on excepte les courses des deux dernières années, qui pour des questions sanitaires, se sont déroulées de manière individuelle, la course de 2022 était pratiquement un copier-coller de 2019 et des années précédentes. Comme il s’agissait des 50 ans de la course, crée en 1973. Quelques animations supplémentaires ont été ajoutées au programme, et une baisse des
prix pour les poussines et les poussins a pu être pratiquée.

S.G : Le nombre de participants à cette édition est-il en hausse ou en baisse ?
D.C : Comparée au trois dernières courses équivalentes, 2017 à 2019, le nombre de participants est en baisse. On retrouve plutôt des chiffres proches de ceux de
2015 et 2016.
S.G : Si oui dans quelles catégories ?
D.C : La baisse la plus importante est constatée dans la catégorie (gratuite) parents- enfants, puis dans les catégories enfants. Les adultes sont assez stables.

S.G : Quelles difficultés avez-vous rencontrées dans l’organisation de cette édition ?
D.C : Après une absence de 3 ans, certaines habitudes, certaines personnes clef ont changé. il a fallu renouer des contacts notamment avec les partenaires, motiver les bénévoles à repartir et redistribuer le travail le jour J pour que tout fonctionne parfaitement.

S.G : Le covid 19 a t-il eu un impact sur la Trans’Onésienne ?
D.C : Je pense qu’auprès du public plus jeune la coupure de 3 ans a certainement eu un impact important. Certains enfants ne se rappelaient plus de cette course. Pour les autres c’est l’esprit de compétition qui pousse le participant à faire mieux que l’année précédente c’est évidemment perdu.

S :G : S’il ya quelque chose à améliorer ce serait quoi ?
D.C : On a beaucoup travaillé ces dernières années pour améliorer le déplacement des coureurs dans l’aire d’arrivée, afin d’éviter de longues attentes, des bousculades et pour que les parents retrouvent leurs enfants facilement. La solution testée cette année a très bien joué. Cette année nous allons travailler sur la communication en renforçant la présence de la course sur les réseaux.

S.G : Que faites-vous pour attirer le plus d’Onésiens possible à la Trans Onésienne parcequ’ils sont peu nombreux à participer à ce critérium qui pourtant est organisé sur leur commune ?
D.C : L’offre sur le canton de Genève de courses pédestres augmente, c’est logique que certains s’orientent sur d’autres épreuves. D’ailleurs ce n’est pas un but en soi d’avoir toujours plus de participants, ce que notre association vise c’est d’offrir une belle course conviviale pour tous les âges – tout en gardant des prix très abordables.

S.G : Peut-on faire une petite projection sur l’édition 2023 ?
D.C : Oui ! notez dans votre nouvel agenda que la course aura lieu le samedi 18 novembre 2023. Le comité d’organisation est déjà en train d’y travailler.

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Photo du profil de Anderson Makedi
Onésien depuis peu et père de trois enfants, Anderson Makedi a plein d’histoires à raconter. Né au Congo Brazzaville, diplômé en journalisme, il est le correspondant de la radio Africa N°1 après avoir travaillé pour la télévision nationale. Aujourd’hui, il anime un site destiné à la communauté congolaise, s’engage au sein de la paroisse protestante d’Onex et se passionne de tout. «L’information de proximité a une vraie valeur», affirme-t-il avec conviction.

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