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Vols et cambriolages: vivre à la campagne est-il synonyme de sécurité?

Vols et cambriolages: vivre à la campagne est-il synonyme de sécurité?

Ce n’est plus un secret pour personne, depuis quelques années Genève détient le triste record de la ville suisse la plus criminogène, Rien qu’en 2011, près de 73’000 infractions au Code pénal – dont 60% de vols, cambriolages et brigandages – ont été enregistrées dans le canton (consulter le rapport annuel 2011 Statistique policière de la criminalité).

La majorité des crimes et délits commis le sont en centre-ville (217 infractions pour 1000 habitants enregistrés en ville de Genève, en 2011) et dans les communes de périphérie. La campagne genevoise semble pour sa part plus à l’abri (taux d’infractions par habitants allant de 90/1000 à Jussy à 33/1000 à Choulex), comme le montre la carte interactive de l’Office fédéral de la statistique.

Pourtant à en croire certains, il n’en est rien. Ainsi, en novembre dernier, nous apprenions dans Le Matin que les habitants d’Aire-la-Ville organisaient des rondes pour prévenir les cambriolages. S’agit’il d’un cas isolé?

Alors, est-ce que vivre à la campagne est-il synonyme de sécurité? Qu’en est-il dans votre commune/village, vous y sentez-vous en sécurité ou au contraire y constatez-vous une hausse de la criminalité?

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9 commentaires

  1. Non, définitivement pas. La vie à la campagne n’assure pas une plus grande sécurité contre les cambriolages, encore moins quand on habite à proximité des frontières, comme c’est le cas dans la plaine de l’Aire.
    Comme l’indique Madame Masé, la plaine de l’Aire n’est pas en reste. Elle devient une zone où les cambrioleurs peuvent se cacher facilement après avoir cambriolé ou essayé de cambrioler.
    L’autre soir, nous avons surpris une personne se cachant sur notre chemin avec tout le kit du parfait cambrioleur (tournevis et outils divers dans un sac sur son vélo). Nous l’avons interpellé et appelé la police. Il en a profité pour fuir et laisser son vélo. 6 patrouilles de police sont venues et n’ont pas pu l’attraper. Une fois la police partie autour des 1 h du matin, le monsieur est venu récupérer son vélo et s’en est allé tranquillement.
    Nous avons été cambriolés il y a une année à 21h30 alors que nous étions à la maison. Une grosse pierre a atterri dans notre salon après avoir brisé la porte-fenêtre. Le temps que nous nous précipitions, deux personnes s’étaient emparées de mon sac à main et de deux mallettes. Nous les avons vu s’enfuir et leur avons couru après sans succès. Eux aussi avaient pris soin de voler une paire de chaussure de marque et nous ont laissé en remplacement de « superbes » chaussures de couleur violette!!!
    Depuis nous nous barricadons, fermons tous les stores dès la nuit tombée, avons installé des grilles là où il n’y en a pas, avons mis une barre de sécurité à la porte d’entrée afin d’éviter qu’elle ne soit ouverte avec un pied de biche et quand nous sommes absents, avons une alarme.

    Le concept « Genève Veille » présenté récemment dans notre commune par le porte-parole de la police est intéressant car il implique une collaboration de la population avec cette dernière afin de limiter les cambriolages par une surveillance accrue de nos quartiers et une solidarité entre voisins.

    Espérons que les nouvelles dispositions prises par M. Maudet porte ses fruits !

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  2. Nous avons le grand avantage et le plaisir d’habiter en campagne (Canton d’Argovie) dans notre propre immeuble. Jamais nous avons entendu parler de vols, infractions, cambriolages et ceci depuis 37 ans déjà!

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  3. Les voleurs savent que dans les campagnes il y a beaucoup de chasseurs, alors….. Du plomb dans les fesses, même si c’est des durs à cuire, ils n’en veulent pas !!!

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  4. La région PLO-Confignon-Bernex, bref la région Plaine de l’Aire et alentours est très atteinte par des cambriolages. Ma famille ayant un terrain dans la zone, j’en suis au courant, notamment de ceci. Des cambrioleurs entrent en présence des propriétaries et volent attaché-cases, ordinateurs, bijoux, portefeuilles, tondeuses à gazon, tout et n’importe quoi, etc. On vole aussi des souliers avec lequels on va sur des propriétés où on abandonne les-dits souliers (ou baskets volés). On les pose devant une clôture entre deux propriétés, on les pose aussi dans des haies. On dévalise des réduits à outils de jardin avec lesquels on fracases des fenêtres pour pénétrer dns la maison. Cette liste, correspond à des cas que je connais personnellement et elle n’est pas exhaustive, loin de là. Elle ne concerne que la région plaine de l’Aire et alentours. Il y avait eu un pic de cambriolages dans cette région en été 2012, lorsque des tziganes avaient squatté les serres d’un maraîcher de la région, à qui la police aurait dit « de toute manière ils iraient ailleus » et n’avais rient fait. Le petit propriétaire d’un terrain modeste non habité, avait été cambriolé 3 fois. C’est un petit retraîté d’origine immigrée et pour lui ce fut une cagtastrophe. On a trouvé dans cette région de nombreux baskets et souliers abandonnés, les voleurs pénétrant sans souliers ils les abandonnent n’importe où (souliers qu’ils ont préalablement volés bien-sûr). De nombreuses plaintes ont été déposées, mais la situation est inchangée. Ceux qui courrent le plus de risques à la campagne ce sont ceux qui ont une propriété isolée. La Plaine de l’Aire et environs est un paradis pour cambrioleurs. Quand on y trouve des souliers (ou baskets) abandonné, ce qui arrive régulièrement, on se demande « mais qui donc a été cambriolé cette fois ». La population des campagnes (de cette campagne-là en tout cas) n’en peut plus.

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  5. Chez colosse.ch, nous avons naturellement étudié la question vu que nous sommes dans le domaine de la dissuasion. Il s’avère que les cambrioleurs agissent la majeur partie du temps par opportunisme. Ils entrent dans un immeuble, attaquent les portes les plus vulnérables ou essaient d’ouvrir celles qui ne sont pas fermées à clef. Or, comme il y a plus de logements au m2 en ville, la densité fait qu’il aura plus de chance de trouver une porte non-protégée.

    En campagne, si les occasions sont moindres, le taux de réussite est par contre certainement plus élevé à cause de l’isolement de certains logements. En campagne, il n’y a pas le va-et-vient d’une ville, ce qui permet aux cambrioleurs d’agir plus tranquillement. Sans oublier qu’il y a moins de policiers et qu’ils peuvent donc s’évanouir dans la nature (d’où les patrouilles de citoyens).

    Dans les deux cas, protégez-vous, que ce soit avec notre leurre ou une vraie barre de sécurité! Je me bat depuis la naissance de ce fléau dans ma ville pour mettre un maximum de bâtons dans les roues des cambrioleurs. Il faut aussi informer les gens (comme l’a fait Pierre Maudet avec sa campagne « Eviter les cambriolages »). Les genevois doivent se réveiller et apprendre à acquérir certains réflex qu’ils n’avaient peut-être pas avant.

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