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Culture | Périphérie

Julie Dorsaz, une céramiste en verve

Julie Dorsaz, une céramiste en verve

Le 16 octobre dernier, les rideaux sont tombés sur les violons d’Ingres 2012. Parmi les exposants, Julie Dorsaz compte déjà plusieurs années d’expérience dans la céramique qu’elle met notamment au service des plus jeunes. L’ambition chevillée au corps, entre démonstration et explication au public, l’artiste s’est prêtée volontiers à nos questions.

La céramique, est-ce une passion pour vous ?
C’est une véritable passion, oui. Je fais de la céramique depuis que j’ai 6 ans. Je n’ai jamais arrêté, hormis une courte pause au cycle en raison de mes études.

Avez-vous appris cette discipline à l’école ?
Non, j’ai fait des cours dans le village d’Avully où j’habitais quand j’étais petite. Puis j’ai fait l’Ecole d’arts Appliqués, à Genève, en section céramique. Au bout de cinq ans, j’ai obtenu un diplôme de céramiste.

Depuis quand êtes-vous dans le métier
Après mon diplôme, j’ai décidé de poursuivre cette activité. J’ai remporté  plusieurs prix (ndlr : Prix de la Fondation Bruckner, Prix Suisse Céramique, Prix Timo Kaspar, tous remportés en 2007). J’ai pu m’installer à la Fondation Bruckner à Carouge et utiliser leurs ateliers. Maintenant, je travaille à l’usine Kugler ou j’occupe un atelier avec d’autres céramistes. En outre, je travaille avec les enfants de la maison de quartier de Plainpalais. Je donne des cours dans le cadre du parascolaire à l’école Hugo Tzenger.

Où exposez-vous vos œuvres ?
J’expose ici à Violon d’Ingres depuis quatre ans. Pour l’instant, je fais surtout des marchés de Noël. Il faut avoir une quantité de pièces assez conséquentes pour pouvoir assurer plusieurs jours de marché.
Cela veut dire que vous vendez bien vos Å“uvres ?
Oui,  je crois. Et je pense que les gens aiment ce que je fais.

Combien de temps faut-il pour faire une pièce
Je ne veux pas le savoir, parce que ce n’est pas important pour moi. La céramique une passion et j’aimerais que ça reste ainsi. Si je commence à calculer, il me faudra vendre les pièces trop cher. Ce qui est sûr, c’est qu’il s’agit toujours d’un long travail méticuleux. C’est la raison pour laquelle les prix semblent élevés dans les marchés. Au final, il faut apprendre à distinguer le travail fait à la main. Car en creusant, on apprend souvent que les pièces sont réalisées par des machines.

Propos recueillis par Anderson Makedi

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Photo du profil de Anderson Makedi
Onésien depuis peu et père de trois enfants, Anderson Makedi a plein d’histoires à raconter. Né au Congo Brazzaville, diplômé en journalisme, il est le correspondant de la radio Africa N°1 après avoir travaillé pour la télévision nationale. Aujourd’hui, il anime un site destiné à la communauté congolaise, s’engage au sein de la paroisse protestante d’Onex et se passionne de tout. «L’information de proximité a une vraie valeur», affirme-t-il avec conviction.

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