La 2e édition du Festival Mosaïq’arts souffle des airs contre la discrimination

L’aspect festif de la 2^ème édition de Genève Festival Mosaïq’Arts , organisé le samedi 08 novembre dernier à Vernier a eu son pesant d’or. Mais avant le show le public a participé à une conférence-débat sur la lutte contre le racisme et la promotion de la diversité locale.

Grâce à de nombreuses améliorations, la 2^e édition de Genève Festival Mosaïq’Arts a connu un peu plus de succès que la première. Les organisateurs ont intégré d’autres types d’animations notamment et une conférence débat, une tombola. Plusieurs stands, en plus de nouveaux types de musiques : 3 groupes boliviens ont chauffé la salle des fêtes des Avanchets. Toutefois, d’autres notes ont agrémenté cette fête annuelle organisée par l’association Mosaïq’Arts : les tambours du ballet Mbonda Africa Nelembo venu de Zurich, les magnifiques morceaux exécutés par le gospel composé des tenors d’origines diverses et l’animation du Haïtien Dj Jeanmarr. L’humoriste- comédien Felix Mbayi  a fait preuve de son talent. Sous sa casquette de présentateur de l’événement, il a ouvert quelques vannes qui ont tenu le public en haleine. Par ailleurs, la soirée a connu un défilé de mode avec une dizaine de mannequins mettant en valeur des tenues africaines. La jeune Onésienne Nancy, quant à elle a présenté sa ligne de maillots de bain, de couture originale.

Un festival contre les discriminations

La Cohésion sociale, la lutte contre le racisme et la promotion de la diversité, voilà le thème que Mosaïq’Arts a choisi pour la 2^e  édition de son festival. En fin d’après midi, une conférence-débats a été organisée. Dans son intervention. le chargé de projet du Groupe Sida Genève a parlé des discriminations dont sont victimes les personnes souffrant du sida « Les séropositifs n’ont droit ni à l’AVS, ni aux assurances complémentaires, parce qu’ils coûtent potentiellement chers » Omar Nyang garde espoir pour que ces discriminations cessent. Selon lui le travail en réseau et le soutien des certains hommes politiques pourraient un jour changer les choses. De son coté, Mutombo Kanyana a parlé essentiellement du racisme anti-noir, son historique  et ses conséquences. Mais pour  le directeur de l’Université Populaire Africaine qui condamne toutes sortes de discriminations le racisme est un mal qui tôt ou tard finira par disparaître. Tout en remerciant la Maison Kultura et d’autres partenaires, le président de l’association , Jean Robert Sala a fixé rendez pour l’année prochaine.

Anderson Makedi