
Cette année pour la première fois, le Plein-les-Watts festival a entièrement dédié sa programmation au reggae. Au vu du succès répété de ce genre musical auprès des festivaliers lors des précédentes éditions, les organisateurs ont fait le pari d’une programmation reggae français le vendredi soir, international et jamaïcain le samedi. Pour sa septième édition, la manifestation a plus qu’atteint ses objectifs puisque les deux soirées ont été fréquentées par approximativement 7000 festivaliers et que l’ambiance était aussi caliente que la météo.
Le festival : côté public
C’est une population de festivaliers assez mélangée qui a envahi la « butte » de Plan-les-Ouates durant deux jours. En début de soirée le public, surtout local et familial, s’installe aux tables pour déguster un air de reggae régional tout en se délectant d’une raclette ou d’un plat asiatique. Plus tard dans la soirée, lors des principaux concerts, une importante foule jeune et bigarrée se masse devant la scène pour écouter les têtes d’affiche. Ambiance électrique et jubilatoire à l’arrivée de Tonton David et de Pierpoljak – têtes d’affiche du vendredi – dont les chansons sont reprises en chœur par un public conquis d’avance.
Le festival : côté bénévoles
Le Plein-les Watts festival est également une magnifique aventure humaine. Mis sur pied en 2007 par un groupe de jeunes de la région, ce festival gratuit dépend pour sa réalisation principalement de l’équipe de bénévoles qui se relaient une semaine durant pour les préparatifs. Selon Nicolas Clémence, le jeune président de Plein-les Watts, 110 bénévoles investissent de leur temps – et pour certains de leurs vacances – dans cet événement.
L’un d’eux, Sébastien Moritz, électronicien multimédia, est bénévole depuis six ans. Ce jour-là, il est occupé à monter de grandes lettres en néon qui illumineront la butte dès la nuit tombée. Pour lui, les bénévoles sont le squelette du festival. Ce qui le motive à revenir au festival: l’ambiance, les amis, le sentiment de permettre à cet événement d’exister.
Melissa Charbonney, elle, peint avec application une fresque colorée sous un soleil de plomb. C’est la première année qu’elle est bénévole à Plein-les-watts. Elle m’explique être arrivée dans l’équipe par l’intermédiaire d’une amie. Fleuriste de profession, elle a fait auparavant une année et demi aux Arts Décoratifs, elle s’est donc sentie à l’aise pour proposer une fresque à l’entrée du festival. Ce qui la motive en tant que bénévole, c’est de contribuer à un événement local et d’y retrouver des amis. Si elle reviendra l’année prochaine ? Oui, cela lui semble très probable.
Retour en image sur le festival, son ambiance et ses bénévoles :
- Le groupe reggae Green System
- Tonton David
- Enfants sur la butte
- Nicolas Clémence et Timotée Janin avec Tonton David
- Jeunes sur la butte
- PierPolJak
- Bénévoles
- Début de soirée
- Déco sur le terrain
- Sébastien Moritz, bénévole
- Bénévole durant le concert
- Bénévoles
Boule Quies
Pas contre la musique, mais il y a les champs des Cherpines qui n’est pas au milieu d’un quartier résidentiel pour cela (comme à Paléo). Et à 2h00 c’est peut-être la fin de la musique, pas des inévitables soulards …
Plein-les-Watts Festival
Bonjour,
merci de prendre note de la réponse apportée au commentaire ci-dessous.
nous ajouterons également que les champs des Cherpines sont moins propices à la tenue d’un festival pour plusieurs raisons :
– caractéristiques du site et topographie plus adaptés sur la Butte que dans un champ cultivé ou sur les stades de foot des Cherpines
– accès aux infrastructures nécessaires (lignes électriques, centre de voirie…)
– les Cherpines sont à 3-4 ans de devenir un quartier résidentiel également, où les mêmes problématiques se poseront alors. Dans un optique à moyen terme, il n’est donc pas intéressant pour le festival d’imaginer se délocaliser continuellement au fur et à mesure des projets urbains genevois.
Cordialement,
Le Plein-les-Watts Festival
Moi
On oublie que le quartier se vide durant le festival, car il est impossible d’y rester au vu des horaires pratiqués (arrêt de la musique à 02h00). Je ne suis pas contre les festivals, mais pas au milieu d’une zone d’habitation. Même le Paléo ne se permet pas de finir aussi tard.
Plein-les-Watts Festival
Bonjour,
le Plein-les-Watts festival prend toutes les mesures nécessaires pour limiter le bruit pour les habitations environnantes : orientation des scènes, arrêts des concerts à 1h30 (et non 2h00), prévention et information des riverains, respect des limites sonores légales, autorisations communales et cantonales…
Pour avoir pratiqué cette année des mesures sonores sur les voies d’accès (route des Chevaliers-de-Malte, chemin du Pré-du-Camp) entourant le quartier du Pré-du-Camp notamment, nous pouvons vous affirmer que le seuil de bruit ne dépasse pas 60dB, soit moins que le bruit routier résiduel autorisé pour cette zone (OPB DSII 2008). Sans compter que les mesures sont faites à l’extérieur, plus proche que les habitations du quartier, dont les appartements sont (ou devraient être?) protégés par des double-vitrages.
Si le quartier se vide, c’est notamment parce qu’une bonne partie se rend au festival pour assister aux concerts gratuits offerts par le travail bénévole de plus de 100 jeunes de la région.
Pour votre information, les concerts du Paléo se terminent a 2h30, et les portes ferment une heure après, soit près de 2 heures plus tard que le Plein-les-Watts.
Cordialement,
Le Plein-les-Watts Festival