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Un festival rock pour unir Le Grand-Saconnex

Un festival rock pour unir Le Grand-Saconnex

Le 31 mai se tiendra la deuxième édition de Festi’Sac. Pour les organisateurs, l’événement doit servir à «gommer la frontière entre l’ancien et le nouveau quartier».

Plus rock et plus local. Un an après la première édition, Festi’Sac se forge une identité. Sur les quatre groupes (Hypocras, Red Seekers, Silver Thunder, Disagony) qui se produiront sur la scène de la salle communale des Délices le 31 mai, tous sont issus, de près ou de loin, du Grand-Saconnex.

«Le soir venu, il n’y a pas grand-chose à faire ici, alors nous cherchons à animer le quartier», détaille Séthun Jimaja, président du Parlement des jeunes du Grand-Saconnex (PJGS) qui ficelle l’événement et, à vrai dire, porte plutôt mal son nom. Car sa petite dizaine de membres se dit totalement apolitique et se concentre exclusivement sur l’animation, comme en témoignent les open air ou soirées reggae des années précédentes, avant que l’idée d’un festival ne germe parmi l’assemblée.

Faire mieux cette année

«On aimerait attirer d’autres jeunes du quartier, mais le terme «Parlement» effraie. Peut-être faudrait-il changer l’appellation», souffle un membre à la volée.

Quoi qu’il en soit, plus de 200 spectateurs et aucun incident avaient permis de tirer un bilan très satisfaisant de la première édition. Cette année, les organisateurs de Festi’Sac – tous âgés de 20 à 24 ans – espèrent faire mieux.

Pour cela, ils ont pu compter sur le soutien financier et les encouragements de la Commune. Quelques sponsors locaux mettent également la main au porte-monnaie, même s’il devient «de plus en plus difficile d’en trouver en ces temps de crise». Enfin, ils prévoient de céder leurs bénéfices à une association caritative en faveur des enfants d’Inde du Sud.

Au-delà de ces objectifs, ces Saconnésiens portent aussi un regard inquiet sur leur coin de vie. «Ce festival, c’est une manière de gommer la frontière entre l’ancien et le nouveau quartier», clame Steve Wasmer, l’un des organisateurs.

Le village devenu ville

Au dire de tous, l’arrivée de nouvelles habitations a radicalement changé la commune. Les commerces ont massivement migré vers le quartier du Pommier, laissant un sentiment de vide chez les résidents du village. «C’est un grand bouleversement. Les personnes âgées, par exemple, doivent prendre le bus pour faire leurs courses», expliquent les organisateurs, tous habitants de «l’ancien» Grand-Saconnex où auront lieu les concerts. Quant à leur festival, il n’apportera sans doute pas de réponse à la problématique du commerce de proximité, mais au moins animera-t-il «l’autre côté», le temps d’une soirée.

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Passionné par l’info au coin de la rue, j'ai commencé à écrire dans ma commune de Vernier.
En parallèle, un site Internet consacré au foot des talus, des études et expériences dans le journalisme local ainsi que de longs voyages à vélo ont tracé mon parcours.

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