Suite à mon article du 11 avril dernier, malheureusement personne n’a trouvé toutes les réponses exactes. Je rappelle qu’il y avait 17 « curiosités » à repérer dans les rues de Genève et ses environs, et qu’il fallait me donner leurs emplacements. C’est vrai que certaines étaient peut-être bien connues d’un public averti, alors que d’autres semblaient complètement ignorées par les citoyens que nous sommes, comme je l’expliquais d’ailleurs dans ma rubrique.
Pas grave, voici aujourd’hui les solutions : il suffit de faire défiler les images jointes à ce texte, les endroits sont mentionnés dans le libellé au-dessous de chaque photo.
Je regrette cependant de n’avoir pas reçu plus d’informations de lecteurs, notamment en ce qui concerne la statue de la femme accroupie dans le petit espace vert, près du boulevard des Philosophes : en effet, la plaque qui se trouvait sur le socle en pierre a disparu, seuls quatre trous laissés par des vis manquantes témoignent d’une légende préalable. En outre, je ne sais toujours pas à quoi servait la colonne qui se trouve à la Promenade des Orpailleurs à Carouge. A noter que d’un côté, elle possède une boucle en métal : est-ce que cela servait à accrocher une chaîne, un bateau, un animal ?
Vous aurez remarqué les deux Å“uvres du sculpteur andalou Manuel Torres – arrivé en Suisse en 1960 – et qui a réalisé de nombreuses autres pièces en acier inoxydable ou en fer : ses Å“uvres publiques, souvent monumentales, composées d’éléments géométriques imbriqués, se retrouvent pour la plupart entre Champel, la Roseraie et Plainpalais, notamment.
La magnifique fontaine « La Lune Brisée », qui embellit le parc de l’Hôpital Beau-Séjour, y a été installée dans les années 80. Cette sculpture peut prendre des apparences les plus diverses suivant la météo ensoleillée ou lors de journées de grisaille, et même changer d’aspect d’après les saisons. En hiver, lorsque le jardin est recouvert par les premières neiges, elle peut même devenir féerique lors du coucher du soleil (voir l’image qui s’y rapporte). Durant la belle saison, c’est un endroit apaisant pour les patients hospitalisés dans cette annexe des HUG, qui viennent volontiers s’y détendre à l’ombre d’un des cerisiers du Japon : elle sert quelquefois de mare pour des canards de passage et d’abreuvoir pour de nombreux oiseaux. On y a même aperçu, tôt le matin, des renards venant s’y désaltérer, hôtes probables de la forêt voisine longeant les bords de l’Arve.
L’autre sculpture de la rue Dancet est un monument en hommage aux combattantes et combattants suisses qui se sont battus pour la défense de la liberté et de la démocratie en Espagne (1936-1938). Elle a été réalisée par l’artiste en l’an 2000 ; si l’on s’en approche, on remarque une plaque au pied de la structure, avec une citation de Dolorès Ibarruri, que je vous invite à aller découvrir sur place.
En ce qui concerne les magnifiques devantures d’immeubles dans les Rues Basses, notamment les deux photographiées à la Rue du Marché, j’ai appris qu’elles datent de 1903 pour l’une et 1912 pour l’autre. C’est dans cette même rue qu’on trouva le premier grand magasin de Genève, qui s’appelait à l’époque Grosch & Greiff, vers 1911 ; puis la société remit son commerce en 1920 aux frères Bigar qui constituèrent alors une S.A. et lui donnèrent le nom de « Au Grand Passage », enseigne bien connue de la population genevoise d’alors. Voilà pour la petite histoire de l’une des artères emblématiques de la cité de Calvin…
Merci à chacun(e) pour votre participation et/ou votre contribution !
Doppler
Un immense merci pour ton article et tes photos. Je vois que Genève a encore beaucoup d’ endroits inconnu et bien cachés. Je t’em Bien fort et c’est sympa de découvrir les statues, les ornements