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«Je n’oublierai jamais les années passées au Chênois»

«Je n’oublierai jamais les années passées au Chênois»

Après Yohan Djourou, les Trois-Chêne pourront peut-être se vanter d’avoir accueilli une autre star du football suisse, Maxime Dominguez. Il habite Thônex, a tout juste dix-sept ans et fait partie de la sélection M17 de l’équipe nationale. Rencontre avec un espoir du football suisse.

Du CS Chênois au Servette FC

C’est à l’âge de cinq ans que Maxime commence à taper dans le ballon, sous les couleurs du CS Chênois. Le jeune homme a du talent et est rapidement repéré : à 13 ans, il quitte ce club pour intégrer le Servette FC. «Passer du Chênois au Servette a représenté un gros changement», admet Maxime. «C’est devenu plus sérieux.» Le rythme s’intensifie et les entraînements hebdomadaires passent de deux à cinq. «Maintenant, je joue au foot tous les jours, sauf le jeudi et le dimanche», explique-t-il.

Si le football occupe une grande partie de son temps, il ne met toutefois pas l’école de côté. Car s’il rêve devenir un jour professionnel, il reste lucide quant à la difficulté de percer dans ce milieu: «Je suis vraiment conscient qu’il n’y a qu’un petit pourcentage qui réussit, alors je garde les études en tête.» Dans cette optique, mais aussi face aux insistances de sa maman, il suit actuellement des cours allégés pour obtenir son CFC de commerce dans quatre ans. Un papier qui lui permettrait d’entreprendre une formation de pilote d’avion si tout ne fonctionnait pas comme il le souhaite.

Un emploi du temps bien chargé, en somme. «En gros, je ne fais plus que ça», rigole-t-il. «Mais ça va, je le vis bien et je veux mettre toutes les chances de mon côté.»

Un avenir à l’étranger

Lorsqu’on lui parle de l’avenir, les yeux de Maxime se mettent à briller. Ce ne sont pas les projets qui manquent. A long terme, il espère jouer à l’étranger, si possible en Espagne, pays de son équipe fétiche, le Real Madrid. Mais dans un futur plus proche, il mentionne la signature imminente d’un contrat au Servette, qui lui permettra peut-être d’intégrer la première équipe du club.

Suite à sa première sélection en 2012, il espère également être bientôt appelé à réintégrer l’équipe nationale des M17, notamment grâce à ses bonnes performances l’année passée (il a été désigné «homme du match» lors de la rencontre contre la Roumanie).

Chênois : un tremplin

Grâce au Servette FC et à l’équipe nationale, Maxime a engrangé une riche expérience et admet avoir vécu des moments forts en émotion. Il mentionne par exemple le match contre l’Espagne, en juin dernier, «un rêve devenu réalité».

Il sait que ses sélections au sein de l’équipe nationale sont un énorme avantage pour sa future carrière: «Quand tu es dans l’équipe suisse, on parle de toi. Tu as alors plus de chance qu’on te repère.» Mais il n’oublie pas pour autant ses attaches aux Trois-Chêne, conscient que son apprentissage au CS Chênois a été un tremplin pour la suite de son parcours. «C’est grâce à tout ce que j’ai appris là-bas que j’ai pu me présenter aux sélections genevoises. Je n’oublierai jamais les années passées au Chênois. On était une sacrée équipe et on s’est vraiment bien marré.»

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1 commentaire

  1. Non. Johann Djourou n’a pas fait partie du CS Chênois. Son frère Olivier en a fait partie avant de partir à UGS. Johann Djourou était junior à Etoile Carouge.

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