Accueil | Quartiers | Périphérie | Les Robins des Bois de Plan-les-Ouates

Partager l'article

Périphérie | Sport

Les Robins des Bois de Plan-les-Ouates

Les Robins des Bois de Plan-les-Ouates

A Plan-les-Ouates, un nouveau club sportif – l’Arc Club – propose depuis peu des cours de tir à l’arc aux adultes et aux jeunes. Venant compléter l’offre de la quarantaine de clubs sportifs locaux, il est le second du genre dans la localité. En effet, implanté depuis plus d’une dizaine d’années aux Cherpines, le Kyudo Kai dispose d’un magnifique dojo pour pratiquer le tir libre ou cérémonial japonais. La nouvelle association, quant à elle, se consacre à l’arc occidental. Fondé en septembre 2012, l’Arc Club comprend d’ores et déjà un groupe d’archers et d’archères qui vient régulièrement s’entraîner dans une salle de sport de l’école Aimée Stitelman.

Pratiquant ce sport depuis une dizaine d’année, Georges Favre, le président du nouveau club, explique qu’il a toujours aimé transmettre et enseigner. Carrossier-peintre, il forme les jeunes du Centre de Formation Professionnel et Technique de Genève. Pour pouvoir transmettre son amour du tir à l’arc, il a suivi un cours jeunesse et sport à Macolin qui lui a permis de maîtriser les questions  de pédagogie et de sécurité liées à ce sport.

Cet automne pour la deuxième année consécutive, un cours pour les juniors a été mis sur pied. Sport confidentiel et peu relayé par les médias, on peut se demander ce qui a pu attirer des adolescents dans le club. Serait-ce un effet de la popularité de la belle archère des Hunger Games, la saga cinématographique à la mode? Interrogés, la plupart d’entre eux ont simplement répondu avoir découvert le tir à l’arc à Sportissiplo, la journée dédiée aux activités sportives de Plan-les-Ouates.

Maitrise de soi et concentration

Qualifié de yoga du sport et de sport zen par Georges Favre, le tir à l’arc est avant tout un art de la discipline, de la concentration et de la maîtrise de soi. Ce qui frappe lors des cours, c’est le calme qui y règne. Ici pas de cris ou d’excitation. Après un échauffement, les jeunes montent leurs arcs, prennent leur carquois et une cible et vont s’installer en ligne à une dizaine de mètres du fond de la salle. Placement du corps et recherche de la perfection dans le mouvements sont au cœur de l’entraînement : les arcs se lèvent dans un mouvement continu et régulier et puis s’abaissent. La flèche à peine parvenue dans l’axe de la cible s’élève dans les airs tandis que l’arc retombe dans un mouvement harmonieux. Un instant de pause, puis la flèche suivante est encochée et le mouvement réitéré. Une fois que tous les archers ont tiré, permission leur est donnée de s’avancer vers les cibles pour voir leur résultats avant de recommencer les tirs.

Ce sport olympique peut être pratiqué à tout âge. Un des clubs du canton est d’ailleurs entièrement dévolu aux séniors. A l’Arc Club, les soirées d’entrainement témoignent du caractère intergénérationnel de ce sport. Jeunes et moins jeunes s’y côtoient et partagent autour de leur activité.

Le plaisir du partage

C’est d’ailleurs ce qui a plu à Julie Robadey, monitrice dans le cadre du club. Cette jeune responsable de projet a déjà une longue carrière sportive derrière elle puisqu’elle a fait du tennis en compétition ainsi que du volley, du basket et du judo. Lorsqu’elle a cherché une nouvelle activité, c’est vers le tir à l’arc qu’elle s’est tournée. Ce sport allie à la fois travail individuel et composante collective car « si on est maitre de la flèche que l’on envoie, la présence des autres archers, leur regard extérieur et leur approbation a également son importance. » Elle se dit aussi sensible à l’imaginaire lié à ce sport ainsi qu’à l’arc en tant qu’objet technologique. Celui-ci peut en effet être en bois ou en fibre de carbone et se présente dans différentes déclinaisons – recurve, long bow,  arc  à poulies ou arbalète. Tout comme pour le vélo, les accessoires, la customisation de l’arc, la possibilité d’affiner les réglages en font un sujet de conversation et de partage infini qui contribue beaucoup à la composante sociale de cette activité sportive.

Partager l'article

J'écris un article
Photo du profil de Anne Pastori Pastori
Anne est aux premières loges pour assister au développement fulgurant de sa commune de Plan-les-Ouates. Elle s’intéresse particulièrement à «ce mélange fascinant entre la campagne et l’évolution urbaine qui fait apparaître de nouvelles problématiques.» Experte en communication et réseaux sociaux, passionnée par le graphisme, elle réside et participe à la vie publique de Plan-les-Ouates depuis près de quinze ans.

1 commentaire

  1. j’ai suivi un cours en 2013 avec ce club. une découverte et surtout le moniteur (Georges Favre) très patient avec les élèves.

    Répondre

Ajouter un commentaire

Votre adresse email ne sera pas affichée. Les champs obligatoires sont indiqués *

You may use these HTML tags and attributes: <a href="" title=""> <abbr title=""> <acronym title=""> <b> <blockquote cite=""> <cite> <code> <del datetime=""> <em> <i> <q cite=""> <s> <strike> <strong>

J'accepte les CGU

Mot de passe oublié

Inscription