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Tour du Mont-Blanc: challenge réussi pour le Chênois!

Tour du Mont-Blanc: challenge réussi pour le Chênois!

Partis de Chamonix le 26 août, il leur aura fallu 131 heures et 34 minutes pour boucler la « Petite Trotte à Léon », ce tour du Mont-Blanc élargi, long de 300 km, comprenant 33 cols et plus de 24’000 mètres de dénivelé. Bertrand Longchamp et son coéquipier Didier Biselx ont de quoi être fiers; car sur plus de 80 équipes engagées, ils ne furent que 49 à franchir la ligne d’arrivée dimanche dernier, après 6 jours de course.

De retour sur le territoire genevois, Bertrand Longchamp raconte avec une certaine émotion son incroyable aventure. «C’était dur. Surtout les premiers jours, où on a parcouru plus de 60 km en 20 heures.» La météo ne leur simplifie pas la vie, avec une averse de grêle qui les oblige à s’arrêter durant leurs premiers kilomètres de marche. Heureusement, le temps se montrera plus clément sur la suite du parcours.

Le plus difficile? Sans aucun doute le manque de repos. «En moyenne, on marchait entre 16 heures et 18 heures quotidiennement. Exceptés les deux premiers jours, où on a enchaîné deux nuits blanches, on s’arrêtait environ 4 heures chaque nuit. Mais entre les soins et le repas, on ne dormait pas plus de 3 heures.» De quoi ébranler l’organisme. Après quelques jours de course, les bobos commencent à sortir: «Didier a eu des tendinites à partir de Morgex. Il a eu énormément de courage, il s’est vraiment accroché. Moi j’ai eu de la chance, je n’ai pas eu de blessures, juste des ampoules aux pieds.»

Plus qu’un challenge physique hors du commun, Bertrand Longchamp qualifie cette course d’«aventure humaine exceptionnelle». Sans doute grâce aux personnes rencontrées au long du parcours. Dès les premières heures de marche, ils se joignent à l’équipe de deux Français, Thierry Pommier et Serge Bosc. Avec qui ils créent des liens très forts, et sans qui ils n’auraient pas terminé la course, aux dires du Chênois.

Aujourd’hui, Bertrand Longchamp pense qu’il ne participera plus à cette course, qu’il qualifie de «trop difficile. C’est trop long, on pousse l’organisme jusqu’au bout.» Mais il réalise avoir accompli un exploit qui n’est pas à la portée de tous. Et plus que tout, les deux amis sont particulièrement fiers d’avoir franchis les 33 cols, afin de récolter les dons promis pour les associations.

 

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1 commentaire

  1. Bravo Bertrand, chapeau bas!

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