Un beau tournoi pour les P’tits Rois du basketball

De jeunes sportifs dribblant avec enthousiasme, des entraîneurs attentifs, des parents soutenant avec ferveur leur progéniture, voilà posé le décor de la douzième édition du tournoi des P’tits Rois. Cette manifestation destinée aux enfants de 8 à 11 ans s’est déroulée les 1er et 2 février derniers à l’école de commerce Aimée-Stitelmann de Plan-les-Ouates. Les deux journées se sont conclues par des démonstrations et la remise des médailles.

Le tournoi des P’tits Rois

Organisé par le Lancy Basket, le tournoi avait lieu à l’origine le week-end de l’Epiphanie et se concluait autour d’une grande galette des rois. Déplacé à la fin du mois de janvier pour des raisons d’organisation, il a conservé un nom qui lui sied bien puisque le temps d’un week-end, les jeunes basketteurs de la région deviennent les petits rois de ce sport. Cette année, ce sont 10 équipes provenant de Bernex, Carouge, Chêne, Collonge, Grand-Saconnex, Lancy, Veyrier, Bulle, Gland, Montreux et du Vuache qui se sont affrontées au cours d’une vingtaine de matches amicaux. La journée du samedi a été consacrée aux équipes de filles et de garçons âgés de 10 et 11 ans. Quant aux plus jeunes – nés en 2004 ou auparavant –, c’est le dimanche qu’ils ont occupé les terrains.

Barbe à papa et fair-play

Le tournoi s’est déroulé dans une ambiance joyeuse et festive avec tombola et barbe à papa. Encadrés par des entraîneurs et entraîneuses attentifs et motivants, les jeunes ont démontré un bel esprit d’équipe dans des matches où respect et fair-play ont toujours été d’actualité. De son côté, le public – principalement composé par les familles des jeunes joueurs – a soutenu avec enthousiasme les équipes. La grande salle de sport de Stitelmann ayant été partagée en trois terrains de basket, il a été possible aux frères et sÅ“urs de profiter du terrain central pour s’ébrouer en toute sécurité pendant que les parents suivaient les matches.

Un sport adapté aux plus jeunes.

Qui dit basket, pense souvent paniers en hauteur et joueurs de grande taille. Pourtant, ce sport a su s’adapter aux plus jeunes en mettant les paniers à des hauteurs variables et en proposant différentes tailles de ballons. Le tournoi des P’tits Rois témoigne de l’efficacité de ces adaptations et de l’engouement des enfants pour ce sport. Un des moments les plus attendus du tournoi est en effet celui où les moins 8 ans font une démonstration des rudiments de basket qu’ils ont acquis dans le cadre de leurs clubs. Dimanche 2 février, le baby basket a été particulièrement à l’honneur. A la fin du tournoi, une quinzaine de petits Tony Parker en herbe de 4 à 5 ans ont éprouvé leur agilité à manier le ballon orange et se sont ensuite confrontés à leurs idoles : les Lions de Genève.

En effet pour la quatrième année consécutive, l’équipe détentrice de la coupe de la Ligue est venue soutenir le tournoi et passer un moment avec les apprentis sportifs. Le meneur des Lions, Jeremy Jaunin, a d’ailleurs participé enfant à ce tournoi avec le Bernex-Basket. A la fin du week-end, chaque participant s’en est retourné chez lui, la tête pleine de souvenirs et arborant une belle médaille.

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Le saviez-vous ?

Le basket-ball a été inventé par un professeur d’éducation physique canadien du nom de James Naismith en 1891. Enseignant au Springfield College dans l’état du  Massachusetts (USA), il cherchait une activité sportive pour ses étudiants pour les longs mois d’hiver.  Pour ce nouveau jeu, il s’est basé sur un ancien jeu de balle maya : le pok ta pok.  A cette époque, le basket-ball ne comprenait que 13 règles.

Aujourd’hui, il existe de nombreuses variantes de cette discipline sportive dont certaines sont assez exotiques. Le slamball est particulièrement spectaculaire car les joueurs peuvent marquer à l’aide de trampolines. Le roller basket-ball a été inventé quant à lui par un ancien joueur de la NBA et comme son nom le laisse supposer, les joueurs se déplacent en roller in line. Quant au mono-basket, il implique également des déplacements sur roue – unique cette fois-ci – puisque les joueurs sont montés sur monocycle.