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Les voeux de l’Exécutif carougeois, à domicile!

Les voeux de l’Exécutif carougeois, à domicile!

Fin décembre, je reviens de promenade, avec à mon bras mon ami René Cruse âgé de 91 ans. Et juste devant notre immeuble, nous voyons les trois membres de notre Conseil administratif, tout sourires, exactement comme sur les cartes de la campagne électorale de 2011 « Votez compact » ! Je regrette de ne pas avoir d’appareil photo sous la main, ce serait joli de les prendre ensemble trois ans plus tard, toujours unis. D’autant plus qu’ils nous ont vus et qu’après mon salut enthousiaste, ils restent à nous attendre… Non seulement, ils nous attendent, mais ont une corbeille pleine de friandises dans les bras qu’ils nous tendent à notre arrivée !

L’annonce de leur visite ne nous est pas parvenue. C’est le hasard qui nous fait nous croiser ensemble devant notre maison. Tout est surprise pour nous. Nous ne savions pas que le Conseil administratif de Carouge prend le soin de présenter ses voeux à domicile, avec un cadeau, à tous les centenaires et à tous les nonagénaires de la commune ! Jolie coutume qui perdure, quels que soient les changements de majorité. Le CA est toujours aussi présent aux fêtes du Club des Aîné-e-s et de l’EMS des Pervenches, a engagé un travailleur social, Pierre Orelli, spécialement chargé de la politique des aîné-e-s, aménage l’environnement pour la mobilité réduite et promeut les activités. Il a aussi organisé une journée d’échanges, suivie d’un grand goûter festif le 1er octobre, journée internationale des personnes âgées. Il ne fait pas bon vieillir, certes, mais à Carouge, les autorités veillent sur les personnes vieillissantes, qui se sentent ainsi reconnues et entourées.  Même si la carte de voeux évoque le Carouge de demain et des projets de grand parc public dans le PAV, donc un futur lointain.

Le dernier jour de l’année, j’ai croisé une dame à l’accent étranger, quittant à regret Carouge pour l’autre côté du Pont. Elle m’a abordée spontanément : « A Carouge, on se sent ailleurs, dans un autre pays, tout est tellement plus beau et plus sympathique ». Chauvine, j’ai acquiescé.

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