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Les vendanges touchent à leur fin sur le Coteau

Les vendanges touchent à leur fin sur le Coteau

Inutile de mentir, l’arrivée de l’automne ne séduit pas les foules : baisse d’humeur et autres coups de blues se font ressentir chez nombre de personnes. C’est pourtant à cette période de l’année que la nature offre l’un de ses plus beaux tableaux. Bien entendu, Bernex ne déroge pas à la règle. Partie intégrante du paysage de la commune, les vignes revêtent leur plus belle couleur à ce moment. Et dans le village, tout le monde le sait : qui dit mois de septembre et d’octobre, dit forcément vendanges. Évidemment.

Il y a plusieurs semaines, le coup d’envoi pour les récoltes a été donné pour la petite dizaine de domaines viticoles bernésiens. Pendant plus d’un mois, tracteurs, vignerons et autres travailleurs n’ont eu de cesse de sillonner les centaines de lignes de vignes du Coteau.

Patienter jusqu’au mois d’avril

C’est un véritable spectacle qu’offrent les cueillettes de grappes. Du chasselas d’un côté au Pinot Noir de l’autre, en passant par l’Aligoté. Mais ce divertissement se dévore uniquement des yeux. En effet, chaque année à partir du mois de septembre, les autorités proclament la mise à ban annuelle du vignoble pour éloigner des vignes les baladeurs intéressés. De ce fait, le fruit roi est préservé.

À la mi-octobre, quelques grappes rouges subsistent encore dans les vignes, alors que la plupart ont déjà été récoltées et amenées à la cave pour la suite des opérations. Dans ces lieux magiques, chaque fruit a droit à un traitement minutieux : aucun grain de raisin n’échappe aux tris faits à la main. S’ensuivront alors les différentes étapes supplémentaires de la vinification. Mais les curieux, épicuriens et amateurs de bon vin devront attendre le mois d’avril au plus tôt pour goûter finalement aux nectars de la région. Patience !

 

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Photo du profil de Anne Dal Busco
Carnet de notes, stylo et appareil photo en main, Anne porte son regard sur Bernex. «Une commune en évolution, certes, mais qui garde cette âme de village que je peine à retrouver ailleurs dans le canton», affirme-t-elle. Combinant le goût de l’écriture et son sentiment d’appartenance à sa commune, elle va à la rencontre des Bernésiens dans leurs rues, leurs associations et clubs sportifs.

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