
Créée il y a deux ans environ pour accueillir les expositions de quelques artisans locaux, la maison du peuple est aujourd’hui un refuge pour les jeunes du quartier. Fauteuils usagés, canapés, et toutes sortes des meubles jonchent les alentours de la bâtisse. Des jeunes du quartier y viennent pour passer leur temps. Ils mangent, composent des rimes ou jouent à la console. Ils restent parfois jusque tard dans la nuit.
Jadis, cette maison – avec son nom digne d’un pays socialiste – a servi aux expositions des œuvres d’artisans locaux. Mais depuis, elle attire également des critiques, à commencer par son accès. Perchée au sommet d’une colline, elle reste inatteignable pour les personnes d’un certain âge et les handicapées.
De plus en plus des habitants haussent alors le ton. Simon, qui vit depuis 30 ans aux Libellules, se demande : « Comment on peut bâtir une maison sur une colline sans un vrai accès pour y monter? Cette maison est devenue inutile depuis qu’elle a été cédée aux jeunes. »
Faute de mieux
Reste que le fait d’avoir bâti cet édifice pour les jeunes réjouit cette catégorie de la population. Outre le simple lieu de rencontre, la maison du peuple est aussi un lieu d’inspiration, surtout pour ceux qui ont l’habitude de composer des chansons de rap.
Longtemps privée d’infrastructures, la jeunesse avaient demandé un studio d’enregistrement à la marie, mais sans succès. Aujourd’hui, le fait d’avoir un espace leur appartenant donne du baume au cœur à ces jeunes en quête d’une reconnaissance sociale.
Robert
La maison du peuple n’a de sens que si elle est accessible à tous! Une genevoiserie de plus. Décidément il y a bien trop d’argent à Genève et ces élus qui laissent faire de telles bêtises méritent d’être sérieusement agrafés par la cour des comptes et ne plus être réélus.
kriss
Faute de grive on mange des merles