Une utopie artistique navigue sur le Rhône. Antigel propose un moment de détente sur une barge à ordures, accompagnée d’un trio de musiciens, de hérons et de nuages. Une croisière intercommunale dépaysante. A contre-courant. Dynamiter le modèle du festival traditionnel, à l’opposé d’une convergence vers le centre-ville. Créer à la place une constellation de lieux à travers les communes genevoises, une nouvelle géographie culturelle pour une région entière. Tel est le credo des organisateurs du festival Antigel. Une conception représentée à merveille par le film de Werner Herzog, Fitzcarraldo : une utopie artistique dans laquelle un homme fait le pari de construire un opéra au cÅ“ur de l’Amazonie. A défaut d’Amazone, Eric Linder, le directeur de la programmation musicale du festival, r...
Un candelabre qui a la vue depuis le quai du Seujet. Bonne journée, Frank.
Même par ce temps, il en est une qui sait garder la tête froide…
Lundi matin, il valait mieux rester sous la couette. Ou peut-être sortir pour apprécier et immortaliser ce manteau blanc exceptionnel, la foule aux arrêts des transports publics, la toile froissée ou le calme d’un parc genevois. Si vous aussi vous avez pris des clichés de votre quartier ou village sous la neige, n’hésitez pas à nous les envoyer, accompagnés de vos noms et prénoms ainsi que d’un bref descriptif à redaction@signegeneve.ch. Nous les ajouterons à notre album photo.
Le jeudi 7 février, le festival Antigel invitait InterZone, à la salle de l’Epicentre, à Collonges-Bellerive. InterZone, c’est la rencontre entre Serge Tissot-Gay, le mythique guitariste de Noir Désir, et Khaled AlJaramani, musicien syrien. Serge Tissot-Gay joue de la guitare électrique. Khaled AlJaramani de l’oud, un instrument à 6 cordes, vieux de 5000 ans. La rencontre peut surprendre. Pourtant, dès les premiers notes, le charme opère. InterZone, une musique aux confluents de plusieurs cultures Le décor est simpliste. Quelques lumières, des panaches de fumées, un ampli posé sur une chaise. C’est tout. Dès le début du concert, l’ampli crachote, Serge Tissot-Gay tente de le régler, sans succès. Qu’à cela ne tienne, les musiciens continuent de jouer. Leu...
Désormais le quartier des Ranches bénéficie d’un système de chauffage à distance. Le but est de remplacer le chauffage à mazout par des chaufferies à énergie renouvelable. A la clef plus de 26’000 litres d’économie et moins de Co2. Le bâtiment de la mairie, les écoles des Ranches I et II, et une soixantaine d’appartements, soit l’ensemble du quartier des Ranches bénéficie désormais du chauffage à distance. Le principe est plus ou moins simple. A partir d’une énergie renouvelable, une centrale produit de la chaleur. Celle-ci est transportée jusqu’aux bâtiments grâce à des conduites souterraines équipées de sous-stations. «Cela représente des économies d’énergie de 10 à 12%, soit 265.000 litres de mazout par année et donc moins de 600 tonnes de CO2», explique Nathalie Rossier ITEN, res...
Bâtiment de la banque BNP Paribas à Genève depuis 1872. Bonne journée, Frank.
Vous ne voyez rien sur la photo? c’est normal… La photo qui accompagne mon article est de très mauvaise qualité? oui je sais… Elle est d’aussi mauvaise qualité que les luminaires de la gare Cornavin ce matin. En effet, ce vendredi 8 février vers 9h, dans la partie en travaux de la gare, il n’y avait plus d’électricité. Et le moins qu’on puisse dire c’est que cette partie de la gare, qui n’est déjà pas très accueillante ces temps, est devenue totalement glauque car c’était la nuit noire entre les palissades des travaux qui sont, quant à elles… comment dire?…. très design. La solution des CFF? Demander à son personnel de se placer le long du couloir avec des lampes torches pour éclairer un tout petit peu notre passage. U...
Qu’en disent les spectateurs ? Parfois je me demande si les cinémas indépendants disparaîtront complètement un jour. A Genève, ils semblent fermer les uns après les autres. Le City a été racheté (on peut même dire sauvé de justesse) l’année dernière par Les Scala, aux Eaux-Vives. Il fonctionne maintenant clairement comme une 4ème salle. Les spectateurs sont en tout cas présents et fidèles. On vient aux Scala d’abord pour la programmation bien sûr. «On vient toujours ici car on sait qu’on verra forcément un bon film», affirme un couple de Vésenaz. Et il y a aussi le côté humain. «Ils sont généreux et gentils ici. Vous en connaissez beaucoup des cinémas avec des coupoles de bonbons à disposition ?», demande une dame tout en se remémorant la tombola surprise organisée un peu avant Noël. Un au...
Lundi et mardi soir, une foule se précipite à l’entrée des Bains de Cressy. Cependant, ce groupe hétéroclyte ne vient pas pour les vertus thérapeutiques de l’établissement. Cette année, le Festival Antigel a encore investi les lieux. Au programme, quatre concerts musicalement relaxants répartis sur deux semaines. Imaginez un espace de bien-être. Ajoutez-y des lumières vibrantes dans les palmiers, une scène au bord du bassin chauffé à 35°C ainsi qu’une foule d’affamés de musique et autres aventuriers en maillots. Tout le monde se met dans le bain; au sens propre, comme au figuré. Au milieu des bulles et des notes de musique À gauche, un groupe d’amis sirote une coupe de champagne. À droite, un couple flotte au rythme des vagues, au milieu des baigneurs. Plus loin, d’autres se relaxent dans ...