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Hillbilly Rockers band… à la conquête du Texas

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Hillbilly Rockers Band

Les Hillbilly rockers est un groupe à part. On les voit régulièrement sur les scènes Suisses et Françaises. Mais qui sont-ils ?

Un mélange d’origines qui leur donne ce supplément d’âme.

Astrid Espinosa, la chanteuse meyrinoise a bien voulu me parler du groupe.

Pourriez-vous présenter le groupe, nous donner l’origine, depuis quand vous êtes ensemble et qui joue de quel instrument

Le groupe compte Franck Beauquis notre batteur et fondateur du groupe, Leonardo Komitsu est violoniste, Lionel Pochat à la basse, Olivier Dufay à la guitare et je chante et joue de la guitare.
Le groupe est né en 1999 et je les ai rejoint en 2004.

Franck a tout d’abord commencé par le rockabilly et le rock’n roll. Il a joué dans de nombreux groupe avant de créer le sien.
Leonardo Komitsu est un violoniste classique japonais installé au Brésil et arrivé à Genève pour le conservatoire et le cursus violon. Il a découvert la country avec nous et s’en réjouit. Olivier Dufay enseigne la guitare dans une école de musique. De ce fait il est à l’aise dans tous les styles de musiques et Lionel Pochat notre bassiste est sans doute celui qui est le plus « country » de nous tous.

Me concernant je suis d’origine colombienne par mon père alors la country ne faisait pas du tout partie de mon ADN. J’ai commencé la musique à l’adolescence et évidemment de la musique latino.

Par hasard en 2001 ou 2002, après la matu, j’avais envie de m’éloigner du style latino pour d’autres horizons. J’étais à la Fnac cherchant un style qui me correspondrait. J’ai trouvé un coffret de 4 cds comme cela existait à l’époque. Dans ce coffret était regroupé toute l’histoire de la country de la Carter Family à l’an 2000. Ce fut une véritable révélation. Un coup de cœur qui dure encore.

Cela m’a tout d’abord ramené en enfance quand religieusement à l’âge de 6 ans je regardais la série « shérif fais-moi peur ». Par la suite j’ai appris que le « blond » de la série, John Schneider était non seulement acteur mais avant tout un musicien country hors pair.

Dans la foulée je me suis mise à la line dance. J’ai ainsi intégré le cours d’Annie Cortesi qui rapidement m’a présenté Franck Beauquis et c’est ainsi que l’aventure a démarré pour moi.

Franck et son épouse Claudine, qui est aussi notre manager, sont mariés depuis plus de 20 ans et ils avaient fait une sorte de mariage western où l’on voit Franck arboré fièrement son chapeau de cow-boy de marié.

Franck pratique la monte américaine et il a même gagné une boucle de ceinturon de monte américaine (Gold buckle). Il est vraiment imprégné de cette musique et ce milieu.

Quoi qu’il en soit, l’âme du groupe c’est Franck.

Vous avez enregistré deux albums principalement de reprise comment se sont passés les enregistrements ?

Nous avons sorti notre premier album en 2012. Ce fut une véritable étape pour le groupe. Une véritable transition vers autre chose.

Ce fut également l’année où nous avons été programmés à Craponne. Ce genre de gros festival est une véritable étape pour un groupe.

En 2015, nous avons vécu une autre étape. Tout d’abord j’étais enceinte de mon premier enfant et ensuite, nous avions été choisis pour faire partie du film « Cow-boy » de François Damiens.
Nous apparaissons dans le premier quart d’heure du film. Certaines de nos chansons ont même fait partie intégrante de ce long métrage. De ce fait on entend ma voix à plusieurs reprises. Cette expérience est une véritable valeur ajoutée pour un groupe et nous a affranchi de certains « complexes » nous permettant de nous libérer de quelque chose et d’avancer dans l’écriture en nous autorisant d’aller de l’avant.

Le film en soi questionne les croyances religieuses d’où la chanson « Am I a believer » la mélodie est apparu avant les paroles tout comme pour « I only was with my Daddy » puisque le moment du film on apparaît c’est le moment ou le ou le père joué par François Damiens danse pour la dernière fois avec sa fille avant qu’elle ne disparaisse.

Puis est venu le second album sur lequel figure plusieurs compositions. Je commence souvent par la musique et les paroles viennent ensuite. Parfois je prends la guitare et je fais tourner des accords et quelque chose nait ainsi.

Si vous deviez choisir quatre chansons parmi vos deux albums lesquelles seraient-elles ?

Question difficile car il a déjà été très compliqué de choisir celles que nous souhaitions enregistrer.
Je dirais « Sutter’s mill » car c’est une véritable chanson à texte. En 6 minutes, elle raconte toute l’histoire de la ruée vers l’or, de toute cette ruée vers l’ouest.

Le clin d’œil c’est que John Sutter était Suisse !
Dan Fogelberg a eu une idée de génie en écrivant cette chanson qui résume un peu l’histoire des Etats-Unis et surtout l’histoire de la ruée vers l’or.

J’ai adoré pouvoir m’approprier cette chanson qui était tout de même écrite pour un homme. J’ai dû transposer tout cela mais cela m’a aussi permis de m’imprégner pleinement.

Vous êtes une fan inconditionnelle de Miranda Lambert, pourquoi ?
Miranda Lambert a vraiment eu un impact très fort sur ma façon de chanter. Quand j’ai entendu ses placements de voix à elle ça a totalement changé ma façon de chanter véritablement et de poser ma voix.

Peut-on parler de cette invitation au Texas à la fin du mois ?

C’est une histoire incroyable. Un jour je reçois un message sur Facebook.

J’ai appris à me méfier car il y a beaucoup de plaisantins.

Ce monsieur me dit qu’il nous repéré sur les réseaux sociaux. Il organise à Marshall, Texas un concours de groupes country vivant en dehors des Etats-Unis.

Je transmets l’information à notre manager qui vérifie le sérieux de cette proposition. C’est ainsi que nous passerons une semaine en octobre à défendre nos couleurs durant 3 ou 4 jours. Le dernier jour sera consacré à rencontrer des producteurs, des arrangeurs, maisons de disques ou des tourneurs.

J’y vais avant tout avec les yeux grands ouverts et simplement très heureuse de cette expérience.

Nous verrons ce que cette aventure nous réserve.

A coup sur cela va nous enrichir pour le prochain album avec ou sans d’éventuelles collaborations.

C’est ainsi que la genevoise et ses musiciens s’envoleront le 17 octobre vers le Texas.
Souhaitons leur plein succès.

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Photo du profil de Nathalie Rendu Rendu
Photographe installée à Genève. Si je suis photographe généraliste, je suis plutôt orientée portrait, immobilier, produits (montres et bijoux), la nourriture sans oublier les événements.
Studio photo, Ecole photo, stage photo à l'étranger (Nashville, Venise, New York, safari photo en Afrique, etc...).

www.peintresdelumieres.com

J'anime également une émission de Country Music sur Radio Cité Genève 92.2 "Country in the City".

http://radiocite.ch/chart/country-in-the-city/

J'ai fait le choix d'essentiellement parler de la musique country moderne, celle qu'on entend sur les ondes américaines. Rien à voir avec celle qu'on nous présente en Europe. Evidemment je n'oublie pas de temps à autre de diffuser quelques titres de la country classique des westerns de notre enfance.

J'écris principalement des articles sur les artistes ou l'artisanat genevois (musiciens, comédiens, créateurs).

Comme je ne connais pas tout le monde, les artistes peuvent aussi me contacter pour un coup de projecteur....

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