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A l’UNIGE, le tri reprend des couleurs

A l’UNIGE, le tri reprend des couleurs

Bleu, jaune, rouge, rose : vous ne pourrez pas les rater ! Cinq points de collecte pour le tri des déchets viennent d’être installés à l’Université de Genève, sous l’impulsion de l’Association Genevoise des Étudiants pour le Développement Durable (AGEDD). L’objectif : augmenter le taux de recyclage.

La mise en place, commencée au milieu du mois d’octobre, se termine à peine. Rien de plus logique, lorsque l’on découvre l’importance des nouvelles installations : cinq points de collecte et une dizaine de cendriers grands formats, sans oublier un marquage au sol omniprésent qui tapisse les dalles de l’Université. « Lorsque nous avons créé l’association il y a presque deux ans, nous avons mené une réflexion sur ce qui pouvait être amélioré ici. Le recyclage était une évidence », explique Luca Maillard, membre de l’AGEDD et responsable du projet l’an dernier. Chaque point de collecte – quatre à Uni Mail et un à Uni Pignon – permet donc de trier l’aluminium, le papier, les ordures ménagères et surtout le PET (polyethylene terephthalate, du plastique, ndlr), trop peu pris en compte jusqu’alors. « A Uni Mail, il manquait un nombre conséquent de poubelles de tri, note Luca Maillard. L’an dernier, il n’y avait qu’un seul conteneur destiné au PET pour 6 000 utilisateurs quotidiens ».

Le recyclage total est impossible

Trop peu de points de collectes donc, mais surtout trop peu visibles. Jusqu’ici, les poubelles étaient déposées dans un coin, et peu valorisées. Les nouvelles installations sont mieux mises en valeur, accompagnées de longues bandes de couleurs fixées au sol, et qui mènent la personne au conteneur voulu. « On s’est dit que, même si l’on ajoutait plein de poubelles, il fallait quand même orienter et sensibiliser les gens, analyse le jeune homme. Il y a aussi un manque de volonté et de respect des étudiants dans leur façon de fonctionner ».
Grâce à ces nouveaux dispositifs, les initiateurs du projets espèrent booster le recyclage à l’Université. L’année dernière, 260 tonnes de papier, 3 tonnes de PET et 500 kilos d’aluminium ont été traités. « Notre objectif est d’améliorer fortement ces chiffres », explique Luca Maillard. Mais quoiqu’il arrive, il sera impossible de tout recycler. « Lors de la création du bâtiment, les constructeurs n’ont pas fait assez d’espaces de stockage. C’est un peu dingue, mais il ne faudrait pas que les étudiants trient trop non plus, car les conteneurs déborderaient ».

Schwarzenegger avant l’écologie

A terme, et si l’expérience d’Uni Mail est concluante, il s’agira d’étendre le concept aux autres bâtiments de l’Université. « Cette expérience est un pilote. Mais le problème se retrouve dans tous les locaux. Quand un cours se termine, c’est un peu comme une salle de cinéma : des déchets partout et des mégots a la sortie », déplore Luca Maillard.

Le nouveau dispositif devrait en partie répondre au problème, même si, pour l’AGEDD, cela aurait pu être fait plus tôt. « Si l’on compare la situation genevoise avec celle de Lausanne, c’est sans appel. Cela fait dix ans qu’il ont mis en place un tri efficace, explique le responsable du projet. La direction organise beaucoup de conférences internationales, avec Schwarzenegger  par exemple, mais oublie parfois les petites choses locales ». Un oubli désormais corrigé. Pour voir la vie… en vert.

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