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Portrait d’une traceuse de belles lettres

Qui n’a pas été fasciné par ces documents du temps passé – lettres, papiers officiels, registres ou diplômes – tracés d’une main sure en lettres onciales, anglaises ou gothiques ? La calligraphie, cet art de la belle écriture, a malheureusement disparu de la plupart de nos documents, remplacée par leurs équivalents imprimés. Pourtant, quelques écoles, entreprises et certaines administrations continuent à recourir aux pleins et aux déliés de l’écriture manuscrite pour rendre le caractère solennel ou unique d’un document. Rencontre avec Christiane Friess, calligraphe professionnelle qui perpétue l’art de la belle écriture. C’est à Croix-de-Rozon dans son salon reconverti en partie en atelier de calligraphie que j’ai rencontré Christiane Friess, fring...

Les rocailles historiques du parc Floraire reprennent des couleurs

Les badauds s’y promènent le cœur léger, profitant de la verdure et admirant les fleurs. Mais ignorant la plupart du temps que le parc Floraire, à Chêne-Bourg, accueille des rocailles à faire pâlir d’envie les passionnés de botanique. Plus de 100 ans d’histoire Vieux de plus d’un siècle, ces jardins alpins possèdent une histoire et une réputation particulières. Elles voient le jour en 1902 lorsque Henry Correvon, un célèbre botaniste vaudois, achète un terrain de deux hectares à Chêne-Bourg. Il y construit un chalet et une dépendance (tous deux encore présents dans le parc) et crée des rocailles avec des pierres récupérées de sa précédente résidence située dans le quartier de Plainpalais. En 1980, la commune de Chêne-Bourg rachète la propriété et en crée un parc public. Face à un manque de...

Art à Genève

Feuille se reposant, Hans Arp 1887-1966. Bonne journée, Frank.

Morceaux choisis de vie aux Eaux-Vives

Ah les Eaux-Vives…Admirez donc la vue imprenable sur le jet d’eau que l’on a depuis certaines rues du quartier. Qu’il fait bon flâner sur les quais, entouré soit d’amateurs de course habillés en fluo – comme un relent des années quatre-vingt -, soit d’une foule endimanchée et non moins bigarrée, se délectant de cornets glacés. Sans oublier « Baby-Plage », véritable petite langue de sable ombragée devant se départager entre les estivants et quelques cygnes téméraires, une fois les beaux jours arrivés. La Rade, scène de rencontres naturelle, est capable de nous offrir des panoramas à couper le souffle, même celui des plus hardis. Ça, c’est pour ceux qui ont des envies de grand large. Mais, une fois à l’intérieure des terres ( !) – au sein même du quartier et de ses allées colorées par les de...

Alter Ego II

Toujours Gérald Ducimetière. Bonne journée, Frank.

La Maison de la paix voit ses pétales fleurir en automne

Le nouveau campus de l’Institut de hautes études internationales et du développement (IHEID) est en voie de finition. Le chantier, lancé le 4 juillet 2011, touche à sa fin. Fruit d’un partenariat public-privé, le nouveau bâtiment est composé de six « pétales » allant jusqu’à huit étages et s’étalant sur une surface brute de 35’000m2. Lorsqu’il sera pleinement terminé, ce sera le siège de l’IHEID. Actuellement, une partie du complexe est déjà en fonction avec sa bibliothèque de 4500m2 sur deux étages. Le but du jeu, la bibliothèque le montre bien, n’avoir aucun mur droit. Découverte en image de ce temple de la connaissance.    

Le pont Wilsdorf a un petit frère au Canada

C’est fou ce qu’ils se ressemblent ces deux-là. Le premier, on le connaît bien. Avec ses 85 mètres d’acier et de béton, le pont Hans-Wilsdorf enjambe l’Arve, entre la rue de l’Ecole-de-Médecine et les Vernets. Ce tube enveloppé d’un treillis irrégulier semblait unique. C’est alors qu’au détour d’une errance sur le Web, on découvre le Peace Bridge de Calgary, au Canada, comme un frère jumeau qui aurait réapparu après une longue séparation. Dans cette ville au pied des Rocheuses, célèbre pour avoir organisé les Jeux olympiques d’hiver en 1988, le binôme relie deux rives de la rivière Bow. Il est plus jeune (2012), plus long (130 mètres) et réservé aux piétons et cyclistes, mais la ressemblance demeure troublante. La faute à sa forme tubulaire et à ses structures d’acier entrelacées. Par aill...

Alaska

Enfant en vitrine, vu dans une galerie d’art. Bonne journée, Frank.

Artiste

Une oeuvre d’un artiste inconnu à la Praille. Bonne journée, Frank.

L’agenda: électronique ou des femmes ?

Quand un groupe prend date, j’ouvre mon agenda en papier, l’ouvre à la bonne page et attends patiemment que les autres personnes aient mis en marche leur appareil électronique, fait tous les bons clics avant d’accéder à leur semainier. Pour l’instant, je suis toujours la plus rapide et on ne me convainc pas d’utiliser l’agenda électronique. Je reste fidèle à mon « Agenda des femmes » et justement, j’ai acheté l’édition 2014 jeudi à Carouge. A l’atelier Tiramisu (18 avenue du Cardinal Mermillod), un lieu liant création graphique, communication visuelle et galerie d’art (exemple de la qualité de ses choix : l’artiste danoise exposée à Tiramisu durant le Parcours céramique, Barbro Äberg, a obtenu le Prix du public). Elle est dirigée par Claudine Kasper, une belle artiste, issue d’une famille ...

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