Société
Au nom du Père, du Fils et du Saint-Motard!
Avez-vous entendu la bénédiction des motards passer près de chez vous? Oui, ce samedi 4 mai a eu lieu la 7e édition de ce qui devient la traditionnelle bénédiction des deux-roues. La cérémonie a eu lieu en l’église Saint-Joseph de Genève. S’en est suivi un tour du canton. Dans ce défilé, assez énorme, le nombre de motos pouvait être estimé à plus de 500. Preuve en est, la longueur du cortège, faisant approximativement plus de 500 mètres. Ce long cheminement a conduit les motards sur la rive gauche, pour ensuite passer par Bernex et traverser la commune de Satigny pour se terminer sur le circuit TCS du Plantin. Selon quelques participants, l’ambiance était très bon enfant. Le soleil étant de la partie, la route ne pouvait être que plus belle. Ce fut d’ailleurs l&rsqu...
La course de cochons, star de la vogue de Jussy
Dimanche 5 mai, le soleil s’est enfin décidé à briller sur la campagne genevoise. Tant mieux, car depuis la veille, les Jusserands font la fête, pour la fameuse Vogue de Jussy. Cela fait maintenant plus de 100 ans que cet événement champêtre est organisé chaque année. Des cochons pour assurer le spectacle En ce dimanche ensoleillé, il y a foule dans le village. Petits et grands profitent des animations et stands proposés : casse-bouteille, montée de caisses, manèges, restauration, concert, …. Dans un coin, des cochons roupillent, pas le moins du monde perturbés par le bruit ambiant. Vers 15h30, l’excitation commence à gagner le public. Mais que se passe-t-il ? La foule se presse aux abords du circuit, installé au centre de la pelouse. C’est la célèbre course aux coc...
«Derrière la gare Cornavin, il y a du monde!»
Max Jacot milite en affichant des portraits géants des habitants des Grottes. Rencontre dans un quartier insoumis La démarche est militante. Une série de portraits d’habitants et commerçants des Grottes qui s’affichent en grand format sur les murs du quartier. On les retrouve également aux Bains des Pâquis, où l’exposition durera jusqu’au 14 mai. Sur ces clichés, il y a le couturier concentré, l’ado qui ne lâche pas son ballon de foot ou l’employée expansive du pressing. Des tranches de vie, en somme, dans ce coin de Genève dont l’avenir pourrait se décider prochainement. Car à deux pas, il y a la gare, avec ses passagers qui s’entassent et son agrandissement nécessaire. Toquer aux portes Pour résumer, deux visions s’opposent. D’un côté, les CFF, qui prévoient de faire déborder la gare sur...
Cyclocivisme aux Bastions : oui, mais comment?
Samedi, juste avant 13h00. Le parc des Bastions se réveille doucement. Côté Place Neuve, une dizaine de petites tentes blanches se dresse dans les allées du parc. Elles abritent des postes pour la journée du cyclocivisme, 3e édition, qui ouvrira officiellement ses portes dans cinq petites minutes. Personne ne semble bien pressé. Les organisateurs, munis d’un gilet fluo, mettent en place les derniers détails. Au programme de l’après-midi, un peu de théorie, des essais de vélos électriques, un gymkhana – sorte de parcours d’agilité en vélo – sur un carré d’herbe. Plutôt adressée aux familles, le but de la manifestation est d’apprendre aux jeunes et aux moins jeunes à « adopter les bons comportements et à revoir les règles de sécurité sur la route » (...
Bateau Genève ouvre sa buvette pour la saison
Il ne manque plus que le soleil et la chaleur pour pouvoir aller profiter des bons petits plats du jour à midi et des tapas après le travail sur le Bateau Genève. Situé sur le lac côté Jardin Anglais, c’est un lieu idéal pour un moment de détente. Accueil des personnes en situation de précarité Mais Bateau Genève c’est surtout une superbe association qui accueille et accompagne des personnes en situation précaire. Il y a d’abord les petits déjeuners : durant 11 mois de l’année des centaines de personnes qui passent la nuit dehors se retrouvent sur le bateau au petit matin, un bon prétexte pour faire des rencontres et lutter contre la solitude. « En plein hiver on sert jusqu’à 180 petits déjeuners par jour » confie Eric Gardiol, le responsable administratif de l’association, composée seule...
Les télévisions et les écrans s’éteignent durant toute une semaine
Du 22 au 26 avril dernier a eu lieu à Hermance, Anières et Corsier, une semaine sans écran. L’objectif était de proposer aux enfants, et à leurs parents, d’éteindre la télé et de décrocher des ordinateurs, Smartphone et autres tablettes durant une semaine. Une initiative québécoise Organisée pour la 2ème année consécutive dans les communes du bord du lac, cet événement est né en 1997, au Québec, à l’initiative de l’association Enfance-télé : danger. Au départ appelé semaine sans télé, cet événement a évolué pour s’adapter à la réalité numérique et devenir la semaine sans écran. 63 activités Ce sont les associations des parents d’élèves d’Hermance, Anières et Corsier, appelées APE CoHerAn, qui ont piloté cette semaine. « L’idée était de proposer aux enfants (et à leurs parents) des activit...
Parquer son vélo à la gare, la galère!
A l’heure de pointe d’une journée printanière, parquer son vélo aux abords de la gare Cornavin peut s’avérer complexe et chronophage. En arrivant côté lac, l’amas de deux-roues est presque devenu une forme homogène. Il y a là quelques épaves. Les plus heureux ont bénéficié des rares structures existantes qui permettent d’attacher sa bécane. Les autres se sont contentés d’exploiter la promiscuité pour la faire tenir debout. Quant à la vélostation de Cornavin, non merci. Il n’est pas question de payer pour quelques minutes. Bref, on ne sait toujours pas où poser son vélo. Signe de la gravité de la situation, même les poteaux d’un mètre de haut sont tous enlacés par les cadenas. Vous n’y voyez rien d’anormal ? Songez au voleur de bicyclette qui aura tout loisir de la soulever pour s’en...
La gastronomie déboule dans la rue
La tendance des restaurateurs ambulants et raffinés débarque à Genève. Mais obtenir un emplacement sur le domaine public s’avère une mission quasi impossible. Un parking des Acacias. Avec leurs costards bien taillés, les cadres de deux grandes banques de la place font la queue devant une roulotte transformée en cuisine. Ils mangeront sur ces quelques tables et bancs pliables qui composent la terrasse. Au menu: hamburger-frites. Les critiques gastronomiques ont testé ce menu à la réputation triviale: les commentaires sont dithyrambiques. Ce qui explique peut-être pourquoi The Hamburger Foundation sert quotidiennement une centaine de menus depuis sa création durant l’été 2012. L’emplacement change chaque jour, mais la clientèle est fidélisée grâce à des rendez-vous hebdomadaires immuables. U...
Rencontre avec un druide moderne
Christian Rey se fait appeler «druide Smogh». Mais au juste, que signifie être duide à Genève au XXIe siècle? J’ai rendez-vous au parc des Eaux-Vives avec un druide. A la recherche d’un homme plutôt dans l’âge, portant une tunique blanche recouverte d’une longue barbe à la Panoramix, je me retrouve avec un homme à la carrure de rugbyman, tatouages sur les bras, crâne rasé et, ma foi, point de barbe. Il se présente: «Christian Rey, enchanté». Comment et pourquoi êtes-vous devenu druide? Pendant vingt-deux mois, à la suite du décès de ma fille, j’ai été sans domicile fixe. Sans le vouloir, j’ai pris 22 kilos, c’était une manière de remplir le vide que l’absence de tout avait créé. C’était d’abord la haine qui m’habitait et ce sentiment de colère qui prenait le dessus sur la tristesse a provo...
Derrière la façade de l’entrepôt, des légumes genevois et de saison
L’agriculture locale permet de se fournir en légumes frais, et d’apprendre à cuisiner avec les saisons Une envie de soutenir l’économie locale vous démange ? De bénéficier de toute la fraîcheur et de la valeur nutritionnelle des légumes qui arrivent dans notre assiette ? De réduire notre impact environnemental. De pouvoir expliquer d’où les produits que nous mangeons proviennent ? Tout cela est possible en alignant notre consommation de produits frais sur les saisons, et avec un brin d’imagination, de mijoter des plats savoureux. D’autant plus qu’à Genève, nous avons la chance d’avoir une Union Maraîchère permettant aux producteurs genevois d’approvisionner nos tables en primeurs, au rythme des saisons. Avec le printemps qui s’installe et le retour du soleil, nous souhaitions remplir notre...
Plainpalais, capitale de la deuxième main
La deuxième main, une aubaine ! Il y a une chose qui me fascine à Plainpalais. C’est le nombre, sur un tronçon de la rue de Carouge relativement restreint, de boutiques de seconde main. Pas juste des friperies, où les habits seraient exposés dans des cartons de bananes, mais de véritables boutiques, aérées, bien pensées, qui donnent envie d’entrer. On connaît bien des organismes tels que la Croix-rouge, Caritas ou le CSP, mais il y en a d’autres, dont voici un exemple : « Les fringantes », situé à la rue Vignier, une boutique liée à l’association SOS-Femmes apprendra-t-on. La présence de toutes ces boutiques peut paraître étonnante, à une époque où la mentalité ambiante est plutôt celle de s’acheter l’objet dernier cri. Et rassurant aussi car oui, il y a encore des gens (ou de ...
La météo gâche la fête du bric-à -brac d’Onex. Cressy fait le plein.
Malgré l’annonce de son annulation, le bric-à -brac d’Onex a tout de même eu lieu. Mais le premier marché du genre de cette année n’a pas repondu à toutes les attentes. Le bric-à -brac d’Onex n’a pas fait carton plein ce week-end. Suite aux prévisions météorologiques qui annonçaient des températures basses, les organisateurs avaient jugé bon d’annuler l’évènement. Le message a été diffusé sur leur site internet. Malgé cela, de nombreux marchands ont effectué le déplacement sur la place du 150ème. Mme Stocker, hôtesse de l’air à la retraite, exhibe sur son épaule gauche un perroquet immaculé. Elle vient écouler des souvenirs amassés tout au long de sa carrière. « J’ai fait le tour du monde, depuis trois ans je viens ici pour ven...
