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Ces fakirs qui planent dans les Rues-Basses

Ces fakirs qui planent dans les Rues-Basses

Etrange spectacle, mercredi, dans les Rues-Basses où deux fakirs s’adressent à la générosité des passants l’un par-dessus l’autre. Celui du dessus, concentré sur sa lévitation, flotte littéralement en l’air, une main accroché à un bâton. Peinard.

Mais voilà, le show commence à se répandre en Europe et certains sont capables de nous expliquer le truc de manière tout à fait rationnelle. Voyez ci-dessous une vidéo tirée d’un reportage de la chaîne anglaise BBC consacrée à la lévitation.

Les amateurs convaincus d’ésotérisme et autres pouvoirs surnaturels rétorqueront: « Oui, mais à Genève, ils sont deux et le bâton ne touche pas le sol! »
Alors on leur répond qu’il suffisait d’ajouter deux bras (dissimulés dans la manche et le long du corps du premier) à leur tabouret. Au passage, se questionner sur l’utilité de ce fakir du dessous aurait permis de nous mettre sur la voie.

Enfin, une autre solution aurait été d’attendre la fin de leur service pour découvrir la mascarade. Mais vous comme moi avez sûrement autre chose à faire qu’attendre qu’un fakir daigne descendre de son nuage.

Alors m’sieurs, dames, gardez vos pièces pour les véritables artistes.

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Photo du profil de Luca Di Stefano
Passionné par l’info au coin de la rue, j'ai commencé à écrire dans ma commune de Vernier.
En parallèle, un site Internet consacré au foot des talus, des études et expériences dans le journalisme local ainsi que de longs voyages à vélo ont tracé mon parcours.

8 commentaires

  1. Pour moi, un artiste est une personne qui exécute des numéros uniques, à la portée de presque personne. Allez au cirque KNIE, ils y sont.

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  2. Ça reste quand même plus artistique que le Zabriskie Point…

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  3. Il y a des gens en Suisse qui vivent dans la misère et finissent le mois avec moins de CHF 25.- et qui ne reçoivent aucun subside de l’État. Donnez plutôt de l’argent aux citoyens suisses qui sont dans le besoin ou à des associations caritatives suisses plutôt qu’à ces étrangers de passage qui vous prennent votre argent. Je ne suis pas raciste mais réaliste, malheureusement. Je suis à l’AI et personne ne m’aide. Les pauvres, on les cache en Suisse !

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    • Je ne me permettrais pas de juger votre situation et ce qui l’a ammenée. Cependant, je trouve dommage d’utiliser tout moyen pour faire part de ses plaintes. Il est trop facile d’utiliser n’importe quelle nouvelle, même futile, comme prétexte à parler de soi, nous avons tous nos problèmes! En revanche je suis étonné que personne ne vous aide. Car si vous êtes à l’AI, vous recevez un subside, ce qui est de façon littérale, une aide… Bref. Je ne suis pas sûr que les 20 centimes que l’on donne à ces gens dans la rue (qui ne sont pas toujours des étrangers mais aussi des étudiants ou autres suisses) vous aideraient de toute façon. Et ce n’est pas en faisant s’appitoyer sur soi que ça changera malheureusement quelque chose.

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      • C’est vrai, Alexandre, vous avez tout à fait raison, je ne devrais pas me plaindre, il y a pire…

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  4. Pourquoi? Au fond c’est de l’art comme un autre, ça fait rire les enfants (et même un peu rêver) et je pense bien que tout le monde se doutait qu’il y a un truc. Mais au moins, ils font autre chose que de balancer un gobelet au bout de leur bras… 😉

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  5. Donnez votre pièce à qui vous voulez et gardez le sourire !

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    • Exactement..

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