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Centre

Conducteur de tramway, un métier sous tension

Après un an aux TPG, un employé se confie sur son poste de travail qu’il apprécie tout particulièrement «Conduire un tram, c’est être continuellement vigilant», affirme d’entrée Francesco De Sabato. Italien d’origine et âgé de vingt-sept ans, Francesco travaille pour les Transports Publics Genevois depuis maintenant un an. Après une formation théorique d’un mois et demi, de conduite accompagnée et d’examens théoriques et pratiques, conduire seul est pour lui un plaisir. «Je conduisais des bus durant ma formation militaire en Italie et j’adorais cela. Alors quand j’ai vu les pancartes des TPG proposant des postes de conducteurs, je n’ai pas hésité une seconde !», rapporte le Genevois. Pas de routine qui tienne Contrairement aux idées préconçues, les journées ne sont pas ennuyantes pou...

Les défis de l’association de danse contemporaine des Eaux-Vives

Le directeur de l’ «association de danse contemporaine» évoque la danse contemporaine comme un véritable art vivant, éclectique et ouvert sur le monde, loin de tout conformisme à un genre donné mais se voulant surtout accessible au plus grand nombre. Rencontre autour d’un café dans le quartier des Eaux-Vives. Rendez-vous est pris avec Claude Ratzé, le directeur de l’ « association de danse contemporaine », un mercredi en fin de matinée, dans un café de la rue des Eaux-Vives. Enthousiaste et prolixe au sujet de l’association  dont il tient les rênes depuis 1992 – après avoir exercé les métiers de cuisiner et d’animateur socio-culturel -, Claude Ratzé me retrace dans les grandes lignes l’historique de l’ « adc » : née au milieu des années quatre-vingt dans le quartier de Champel, elle a ensu...

Le carillonneur de la Cathédrale Saint-Pierre joue du Harry Potter

Si un jour en se promenant dans les rues de la Vieille Ville vous entendez au loin résonner Mamma Mia ou la mélodie de Harry Potter, c’est que Vincent Thévenaz s’est installé derrière le clavier du carillon de la Cathédrale Saint-Pierre. Nommé carillonneur officiel en début de cette année, le jeune virtuose passionné par son travail aime surprendre le public avec un répertoire innovant. Un amour qu’il partage volontiers avec les curieux: rendez-vous en haut des 160 marches qui mènent jusqu’à la flèche Saint-Pierre. Nommé carillonneur officiel de la Cathédrale Saint-Pierre le 1er janvier 2013, Vincent Thévenaz a fait rapidement parler de lui par ses choix musicaux plutôt originaux. Les habitants de la Vieille Ville et les passants ont ainsi pu découvrir ses interprét...

Oui ou Non

Oeuvre de Markus Raetz. Bonne journée, Frank.

Les peintres genevois: Adam-Wolfgang TÅ“pffer

Dans les articles précédents nous avons vu que Saint-Ours avait suivi les théories dites Davidiennes et que, De La Rive, malgré son abandon de la noble peinture d’histoire pour les paysages, resta tout de même un artiste appartenant au classicisme de l’époque. Tous deux sont de grands représentants de ce mouvement qu’on pourrait peut-être nommer « l’école genevoise de peinture liée au classicisme », une école très idéaliste et stylistique, énormément influencée par des artistes venus d’ailleurs. Supposons pouvoir parler d’une école genevoise liée au classicisme durant une bonne partie du 18ème siècle. Dans ce cas, sa successeur serait une nouvelle école qui naquît durant le 19ème siècle. Et qui en seraient donc les représentants? Nous pouvons par exemple citer TÅ“pffer...

«Les vitrines, c’est la peau d’une ville»

Spécial Prix du commerce genevois / Lauréat de la plus belle vitrine, Francis Traunig combine la vente de détail avec la photographie. Une figure des Pâquis et de cette rue de Berne qui «n’a rien de bernois». Il aurait voulu poser dans la vitrine, au milieu de la marchandise, entre Isabel et Manuela, les fidèles employées du magasin. Mais les reflets rendent le travail du photographe impossible. Essayons autre chose. Cette devanture, justement, est la plus belle, selon le jury des Prix du commerce de l’économie genevoise 2013. Elle a permis à Francis Traunig d’empocher un joli chèque et de voir le nom de son enseigne apparaître çà et là. «Elle change chaque mois et s’ouvre à des artistes», éclaire le commerçant de la rue de Berne. Le spectacle qui a séduit l’armée d’experts de la promotion...

L’atout charme de la rue de Carouge

Rendez-vous 34 rue de Carouge. A cette adresse se trouve la librairie du Boulevard. Ce lieu dédié aux mots est géré par des passionnés du papier. Ils se battent pour maintenir leurs places d’authentiques libraires dans le monde de la grande distribution. Les atouts de l’indépendance Cette librairie de quartier, qui existe depuis bientôt vingt ans, n’est pour l’instant pas menacée. Librairie indépendante, elle est plus flexible que certains grands groupe du livre. Ce qui lui confère certains atouts. Elle peut opérer son propre choix de livre: « Comme nous sommes une librairie indépendante, confie Anne Düerr, éditrice et traductrice de formation, qui travaille ici depuis plusieurs années, nous pouvons choisir ce que l’on propose à la vente, contrairement aux grands gr...

Josef, Toulouse et l’orgue de Barbarie dans les Rues Basses

Figure emblématique de Genève, le musicien de rue attire la foule, notamment grâce à Toulouse, son chat Chaque quartier de Genève a sa figure emblématique, son personnage symbolique représentant des lieux. Pour les rues basses de la vieille ville, cette figure n’est autre que Josef Hillemacher. Et si le nom ne vous dit rien, l’homme à la barbe grisonnante, vous l’avez sûrement déjà croisé plus d’une fois. Accompagné de son chat Toulouse et de son orgue de barbarie, le musicien de rue d’une septantaine d’années sillonne les rues genevoises en musique, et attire les passants, entre la gare Cornavin et la Place Bel-Air. Depuis près de trente ans, l’homme d’origine allemande joue de son orgue de barbarie, et avec le sourire. « Cela change des autres mendiants. Lui, il sort du lot, il est sympa...

Connaissez-vous la « Zombédie » ?

La « Zombédie » c’est une comédie avec des zombies ! Evidemment… En tout cas c’est ce que nous ont appris David Andrey et Julien Fonck vendredi soir, lors d’une petite improvisation théâtrale, avant le film culte « Le Retour des morts-vivants », à la Salle des Fêtes de Carouge. Comme beaucoup de fans de Cinétransat, j’avais pris des billets pour l’événement «Don’t be zombies», une grande aventure en ville durant laquelle nous devions essayer de survivre à une invasion de zombies. Malheureusement, la soirée a dû être reportée à l’année prochaine. Même si j’étais un peu déçue, j’ai trouvé sympa qu’on nous propose un billet gratuit pour une des soirées de «Même pas peur! CinéFest», un nouvel événement organisé par le gang de Cinétransat, aussi à l’origine d’autres superbes projets parti...

Aux « Regards croisés », l’intégration à l’heure de l’apéro

En cette soirée du 31 octobre, la ville a des airs d’Halloween. Tout est noir, des déguisements de sorcières au ciel qui s’assombrit de plus en plus tôt. Tout sauf ce bout de la rue de Carouge, dans l’immeuble orange qui abrite l’Espace Regards croisés. Comme à chaque fin de mois, a lieu un «apéro After work» qui accueille ce soir le concert des Voisins du d’sus. A 18h00 une petite masse d’intéressés se forme, et bientôt la musique commence. Le groupe se trouve à quelques mètres du public, sans scène, sans barrières. A l’opposé, un bar et des hot-dogs ravitailleront les joyeux visiteurs. Très vite, les jambes se délient. La musique entraînante du groupe local sont d’une énergie et d’une bonne humeur contagieuses. Le public est diversifi...

A la rencontre de Barou Kaboré

Aujourd’hui, j’ai envie de vous présenter un artiste rencontré récemment. Son nom ? Barou Kaboré. Né à Bobo-Dioulasso, au Burkina Faso, et habitant Genève depuis une quinzaine d’années, il a été atteint par le virus de la sculpture dès son plus jeune âge. Il m’explique alors que dans son pays, il creusait un trou qu’il remplissait de bois qu’il brûlait par la suite afin d’y enfouir des statues d’argile pour les solidifier. La sculpture n’est pas son seul talent. En effet, Barou peint, joue des instruments qu’il fabrique lui-même, chante, crée des abats-jour, un violon-chaise et d’autres objets divers et insolites. Sa première exposition date de 1998 à Winterthur et espérons qu’il puisse présenter ses Å“uvres à Genève. L...

Tendez l’oreille, le métier de chuchoteur vous est dévoilé !

L’association genevoise des chuchoteurs a vu le jour en février 2013 et son père fondateur, Michel Ribeiro, nous livre les multiples facettes de ce nouveau métier. Alors que le « chuu…t » est préconisé dans cette branche, quels sont les autres prérequis du chuchoteur ? Dans une ambiance de bar, nous avons eu l’occasion d’approcher celui qui, sans son engagement, le métier de chuchoteur ne serait encore qu’une vague idée, Michel Ribeiro. Travaillant comme directeur administratif de l’association genevoise des chuchoteurs et bénévole pour d’autres associations, ce passionné de la vie nocturne accepte ainsi de nous livrer les attributs de cette nouvelle figure genevoise qu’est le chuchoteur. « Patience, énergie et tchatche ! » À la question « quelles sont les trois qualités que se doit de pos...

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