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Après une première édition à Plan-les Ouates, le concours international pour jeunes danseurs – dans les disciplines classique, contemporain et jazz – a dû annuler l’édition 2017. Directrice d’une école de danse locale, Catherine Borstcher a repris en 2016 le flambeau de l’organisation de cette compétition qui a connu 25 éditions entre Genève et Nyon. N’ayant pas trouvé la totalité du financement nécessaire, Madame Borstcher espère avoir plus de chance en 2018.
Le concours pour jeunes danseurs n’est pourtant pas un nouveau venu. Créé en 1984 par Jean Martinelli au Théâtre du Léman, le concours a d’abord été genevois puis romand avant de devenir international, avec des concurrents de toutes nationalités. Installée à Nyon depuis 1994, la compétition avait lieu en alternance avec le Concours international de chorégraphie de Nyon.
Interrogée quant aux raisons qui l’ont poussée à monter un tel événement à Plan-les-Ouates, Catherine Borstcher, explique qu’enseignant la danse depuis près de trente ans, elle est sensible aux difficultés rencontrées par des jeunes qui veulent devenir professionnels. « Un concours comme celui-ci offre de belles opportunités à ces jeunes à un moment où ils en ont vraiment besoin. A de nombreuses reprises, j’ai contribué avec mon fils Ludovic Borstcher *(également danseur et enseignant) à l’organisation du concours de Nyon, aussi c’est tout naturellement que nous avons eu envie de le perpétuer, lorsque Jean a annoncé son retrait. A la différence du Prix de Lausanne, le concours s’adresse à des jeunes qui souhaitent devenir professionnels mais qui ont encore besoin de formation. Il représente une occasion importante de se frotter à la concurrence et de trouver une partie de l’aide financière nécessaire à leur entrée dans une école professionnelle reconnue. J’ai reçu des retours très positif des écoles participantes et du jury de l’édition 2016 aussi bien du point de vue de l’organisation que du niveau des concurrents. »
Si elle trouve l’annulation de l’édition 2017 très regrettable, Mme Borstcher espère toutefois qu’une édition en 2018 sera possible. Dans l’intervalle, à côté de son activité d’enseignement, elle prépare un spectacle avec de jeunes danseurs et musiciens professionnels de Genève qui devrait avoir lieu fin 2017 ou au printemps 2018.