Accueil / Gratiferia

Gratiferia

Venez et emportez, c’est gratuit !

Lancé en 2010 à Buenos Aires, durant la grave crise économique qui a secoué l’Argentine,  la « gratiferia » (ou « marché gratuit » en français)  s’est répandue rapidement dans le monde, pour juguler tout à la fois la pauvreté, le gaspillage et le consumérisme. En décembre, en pleine folie de consommation de Noël, un parti de gauche avait organisé à Carouge une première gratiferia, qui par la seule publicité de bouche à oreille avait remporté un grand succès. Quantité de gens étaient venus donner des habits, des livres, des bijoux, des jouets, de la vaisselle, des articles de sport. Les visiteurs et visiteuses de cet étrange marché s’étonnaient : « Cela coûte combien ? Non c’est vrai, c’est gratuit ? J’ose prendre ce livre ? – Oui, repartez avec ce qui vous plaît ». Samedi 28 mars, ce...

Les marchés gratuits arrivent en ville

«Allez, maintenant vous vous servez!» L’organisatrice exhorte les timides visiteurs à choisir un objet. Sans rien laisser en échange et encore moins payer. Voilà que les premières gratiferias débarquent à Genève. Au rythme d’une rencontre par mois, Sarah Irminger et Cynthia Cochet remuent les réseaux sociaux, postent des affiches dans le quartier, alarment leurs proches: «C’est une foire aux dons, en somme. Le concept est né en Amérique latine. On ne veut pas d’échange. On peut très bien ne rien emmener et repartir avec quelque chose.» Dimanche, les deux trentenaires en étaient déjà à leur quatrième foire gratis. Après avoir donné dans des parcs – «le lieu idéal pour une gratiferia» – c’est dans une salle du quartier des Grottes qu’on chinait sans avoir à négocier les prix. «C’est un moyen...

Gratiferias carougeoises

La gratuité des cours de mobilité pour les aîné-e-s est trop compliquée à organiser. La municipalité  a tranché. Mais l’esprit de gratuité a pu tout de même avancer ce samedi 30 janvier à Carouge. Une gratiferia, organisée par quelques citoyennes, a rassemblé des personnes très diverses, en âges, en moyens financiers et en cultures. Autour du stand, tout était à donner ou à prendre librement, sans obligation de troc. « Apportez ce que vous voulez, ou pas, repartez avec ce que vous voulez, ou pas, tout est gratuit ! »  est la devise de la Gratiferia. Mais tout est propre et en bon état (habits, accessoires, bijoux, jouets, petits meubles, livres, disques, etc) et idéalement les donateurs ne laissent pas le travail de rangement aux organisatrices. Car les dons sont si nombreux qu’il reste du...

Mot de passe oublié

Inscription