Batiment des Forces Motrices se reflétant dans le Rhône. Bonne journée, Frank
Denner a ouvert son premier magasin permettant de faire ses courses tard le soir, répondant également à une demande de proximité, surtout pour les plus âgés. L’angle de la rue des Charmilles et de la rue Daubin s’est doté d’un nouvel habillage rouge. La chaîne de supermarché Denner propose aux habitants du quartier un magasin « Express » à deux pas de chez eux, depuis le 16 novembre dernier. Mme Souriau, une personne âgée résidant au coin de la rue, est enthousiaste : « Je connais beaucoup de gens qui auraient acheté chez Denner, mais il fallait prendre le bus. Maintenant, c’est proche de chez nous ». Pour un grand nombre de clients du troisième âge, c’est une petite révolution. L’autre avantage, ce sont des horaires plus étendus. Durant la semaine, le magasin ouvre tous les jours de 8h00 ...
La nouvelle web TV verniolane se veut porteuse d’un créneau différent des autres médias locaux. Mise sur pied en janvier 2012 par les autorités et l’agence de presse ATC future Médias, la chaîne offre une information sur fond de projet dit « social ». Entretien avec la rédactrice en chef Sofia Droz. Une chaine locale existe déjà  à Vernier. Pourquoi avoir lancé une nouvelle chaine télé ? Vernier Visions est né d’une volonté de la commune d’offrir un canal d’information différent aux Verniolans, sur fond de projet « social ». En effet, plus que locale, la web TV se veut aussi sociale, en offrant une plateforme pratique de développement de compétences et de découverte de l’audiovisuel, ouverte à toutes les personnes intéressées, habitant à Vernier ou non. Dès le début, la chaîne a été p...
« Les sanglots longs des violons de l’automne, blessent mon cœur d’une langueur monotone ». Ces vers connus me viennent à l’esprit lorsqu’en route pour le travail, je zigzague en scooter entre les voitures tout en pestant contre la route mouillée sur laquelle les feuilles mortes sont collées. Se concentrer sur le trajet, ne pas glisser, éviter les obstacles, y voir clair alors que le jour n’est pas encore levé, bref survivre dans la jungle des pendulaires ! Feu rouge : « Ô temps suspend ton vol ! » J’inspire et fait étrange, mon cerveau qui dans ce contexte, devient mon autoradio intérieure, se souvient de tous ces courriels envoyés par mes amis dont le contenu me rappelle que l’amitié vaut tous les amours du monde, qu’il faut aimer ses proches et le leur dire ou pire encore, qu’il faut pr...
Un rideau se soulève derrière la fenêtre du rez-de-chaussée, un visage figé dans le temps apparaît, il semble vous dévisager. Au premier étage, une vielle dame assise, tricote sous le faisceau d’une lampe rétro. Au quatrième, une tulipe solitaire observe la rue depuis son pot en terre. Le lierre grimpe le long du mur rose et s’enroule sur les barreaux d’un balcon. Du haut de l’immeuble deux longues cordes retiennent une balançoire dans l’azur du ciel. Une femme, cheveux et jupe au vent, se laisse entraîner par le mouvement. Je suis là , songeuse, mon esprit erre sur ce pan de façade, que vous aurez sans doute reconnu : le trompe-l’œil de la route de Veyrier. Une surface plane où le peintre construit l’illusion du monde en trois dimensions. Une véritable scénographie qui conduit et perd le r...
Voici revenir le joyeux mois de Noël. En ces temps de liesse, les rues se maquillent et tentent à tous prix d’appâter le passant. Tous les jours, j’ouvrirai une porte de calendrier jusqu’à la libération du 25.
Voici revenir le joyeux mois de Noël. En ces temps de liesse, les rues se maquillent et tentent à tous prix d’appâter le passant. Tous les jours, j’ouvrirai une porte de calendrier jusqu’à la libération du 25.
Mystérieux béton, révélateur de fantômes. Vous ne me croyez pas ? Vous pensez qu’une fois de plus, je déraisonne ? Alors, suivez-moi. Lieu : place de Sardaigne. Qui dit catacombes, dit sous-sol, donc parking. Que vous soyez un habitué des lieux ou un usager épisodique, je suis certaine que vous êtes passés devant ces faces mortuaires sans les voir. Je les ai découvertes il y a quelques mois et ce jour là mon œil devait être plus aiguisé qu’à l’accoutumée. C’était un samedi, le garage étant assez plein, je finis par trouver un emplacement au deuxième niveau. J’avançai ma voiture entre les deux lignes blanches, débouclai ma ceinture et m’apprêtai à couper le moteur, lorsque mon regard fut accroché par un visage terrifiant figé dans le mur et éclairé par mes phares. Je n’en croyais pas mes ye...
Le Lignon à l’heure du laitier. Son oeil s’arrête sur une tache, un petit cri de souris, un nique ta mère ou ta soeur, ou les flics… Il décroche un vaporisateur de sa ceinture, extrait un chiffon de sa poche et frotte, frotte, minuscule Don Quichotte au pied de la grande tour qui peu à peu s’illumine. Ce matin, c’est un bon matin. La tête est claire, le geste précis. Puis un sifflement annonce le collègue, aussi trapu que notre homme est efflanqué, Sancho Pança de fortune. C’est le moment de sortir les poubelles, de pousser les grosses bennes sur un faux-plat sournois. On parle pour accompagner l’effort, pour balayer le brouillard. on parle métier, douleurs dorsales et produits de nettoyage. On parle des locataires que l’on appelle les troglo...
Allez voir l’église sainte-Claire, situé aux Acacias, l’adresse à vous de trouver ! bonne soirée, Frank