La massothérapie source de bien-être

Centre-ville Pour le praticien genevois Antoine Jaunin, la détente est source de bien-être. Et il existe de nombreuses voies pour y parvenir

Kinésiologie, Shiatsu, réflexologie plantaire, drainage lymphatique et autres naturopathies, les techniques thérapeutiques et de bien-être abondent. Elles sont foison, pour tout dire. Petite visite chez Antoine Jaunin, un Genevois massothérapeute (techniques manuelles visant le mieux-être grâce à l’utilisation des massages) pour comprendre un peu ce monde parallèle de la médecine traditionnelle.

Né à Genève et adepte dès son plus jeune âge des médecines dites non conventionnelles, Antoine Jaunin se qualifie lui-même de massothérapeute. Il travaille aussi avec l’hypnose eriksonienne et l’EMDR (voir ci-contre) . «Je suis né là-dedans, dit-il. Ma mère est thérapeute et j’ai baigné dans ce milieu depuis toujours.» A 16 ans déjà, il commence une formation de yoga à l’école Vinyoga, en France. Sept ans d’apprentissage durant lesquels sa passion pour le bien-être des gens se voit confirmée. Parallèlement, dès 18 ans, il suit de multiples cours de danse. «Après, mon intérêt s’est porté vers le développement personnel et les techniques de respiration. Je me suis également mis aux massages classiques, sportifs et, à la réflexologie (massage des pieds et des mains). Je sentais qu’il y avait un intérêt croissant des gens pour ce genre de soins. Et j’ai rapidement remarqué l’efficacité de ces pratiques», explique-t-il. Et c’est dans des écoles genevoises qu’il s’est formé à ce qui deviendra une véritable passion.

Ainsi, Antoine Jaunin pratique depuis quinze ans dans différents lieux et dans différentes associations dont celle des Bains des Pâquis. «Nous louons les locaux à l’Association des usagers des Bains des Pâquis (AUBP) et nous pratiquons des prix populaires, soit 65 francs pour une séance de 50 minutes. Il y a là-bas quinze masseurs qui ont tous un cabinet privé», dont Antoine qui exerce au centre-ville. Tous sont indépendants. Sa clientèle est variée, de 12 à 81 ans. «Mais j’ai un peu plus de clients à partir de 35 ans», dit-il. Le but de ce massothérapeute est surtout de résoudre des problèmes (addictions, mal de dos, tenue). «Je leur donne des exercices à faire et je les coache sur la respiration. J’ai vraiment de tout. Par exemple, j’ai une fois reçu un homme dont un des objectifs était de pouvoir faire le grand écart. Il a fini par y arriver. Ce genre de moments sont des instants de ravissement. J’ai parfois des gens qui pleurent, tant il est bon de lâcher prise. Mais ce n’est pas une nécessité.» Ce ravissement dans le métier est un leitmotiv dans la vie d’Antoine Jaunin. Car souvent il y a de la peur au début de la part de ses clients. «Mais le plaisir de voir un visage qui se détend enfin est immense. C’est un véritable cadeau que de voir une personne lâcher prise et s’ouvrir. Il s’agit d’un retour au sensible, explique le thérapeute, au simple fait d’être détendu.» Agréé par l’ASCA, la fondation pour les médecines complémentaires, Antoine Jaunin (antoitranse@aol.com ) assure qu’il doit suivre un nombre certain d’heurs pour continuer à être reconnu par les assurances. Du sérieux, on vous dit.