Accueil | Thématique | Actu | L’épicerie des Voisins, c’est dorénavant au coin de la rue!

Partager l'article

Actu | Centre

L’épicerie des Voisins, c’est dorénavant au coin de la rue!

L’épicerie des Voisins, c’est dorénavant au coin de la rue!

Si vous vous baladez rue des Voisins, vous tomberez sans doute sur L’épicerie des Voisins. Ouvert depuis peu, ce nouveau commerce est une affaire familiale. En effet, lorsqu’on y entre de jour, on fera la connaissance de Sam Zwggart.Tandis que la nuit tombée, c’est au tour de sa maman et détentrice des lieux, Munira Zwggart, d’accueillir les clients. Rencontrés tous deux séparément, ils nous présentent l’univers de ce petit marché.

L’épicerie des Voisins a vu le jour il y a près de quatre mois. Possédant son propre salon de coiffure à Genève, Munira Zwggart, d’origine éthiopienne, a décidé cet été de reprendre ces locaux, autrefois occupés par un institut esthétique, et d’y ouvrir ce petit commerce. Décision prise conjointement avec son fils de dix-huit ans, Sam, qui, actuellement en année sabbatique, compte travailler et économiser afin de pouvoir partir en Angleterre pour y parfaire son anglais. «Ma tante nous aide aussi au magasin», précise le jeune homme.

Une touche de violet sur les murs

Une ambiance familiale et un décor teinté de violet – selon les goûts de la patronne – font le charme de cette épicerie. Munira et Sam Zwggart s’y relaient pour tenir la boutique ouverte tous les jours, de 9h à 21h30. Pas plus grand qu’un studio de 18m2, le petit commerce propose des bonbons à l’entrée et toutes sortes d’aliments et produits essentiels à la réalisation d’un repas entre voisins. Au fond se situe le comptoir de vente avec pour arrière-fond un mur de cigarettes. C’est sur ce comptoir que Sam dépose son ordinateur et qu’il étudie lorsqu’il y a peu de monde. Mais hélas pour ces études, du monde il y en a souvent! Etant restée moins d’une heure dans cette petite épicerie, j’ai pu rencontrer bon nombre de voisins ou clients. Les mains remplies de bonbons, un enfant est venu acheter le goûter pour son équipe de batterie. Une étudiante habitant la résidence universitaire située non loin s’arrête ensuite pour se ravitailler en cigarettes. «La vente de tabac représente 40% de notre chiffre d’affaire», explique Munira Zwggart.

Des clients ou plutôt des voisins enchantés

«Dès son ouverture, j’ai pris tout ce que je peux et tout ce que j’ai besoin pour soutenir ce petit commerce», confie une autre cliente. Cette femme d’un certain âge déjà habite dans la rue et vient régulièrement faire ses courses dans la petite épicerie. «Le Merlot, vous n’en avez plus?», demande-t-elle. « Non, on n’en a plus, mais je demanderai à ma maman », répond Sam. Soucieux de satisfaire la clientèle, cette famille de commerçants s’enquiert des besoins de chacun. «Par exemple, pour les cigarettes, on ne savait pas trop quoi acheter au départ, puis au fur et à mesure les gens nous disent ce qu’ils fument et on note», dit-il.  « Je vends même des cartes de photocopies », informe la patronne, pensant aux étudiants du coin.

Fréquentés par des gens de tous âges et de tous horizons, la convivialité et les rencontres sont de mise dans ce petit commerce. Si vous habitez le quartier, n’hésitez pas à vous arrêter tant pour de la sauce tomate que pour une relation de bon voisinage avec la famille Zwggart !

En partenariat avec le Medialab de l’Université de Genève

Partager l'article

J'écris un article

Ajouter un commentaire

Votre adresse email ne sera pas affichée. Les champs obligatoires sont indiqués *

You may use these HTML tags and attributes: <a href="" title=""> <abbr title=""> <acronym title=""> <b> <blockquote cite=""> <cite> <code> <del datetime=""> <em> <i> <q cite=""> <s> <strike> <strong>

J'accepte les CGU

Mot de passe oublié

Inscription