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Un Versoisien en lice pour le titre de Mister Suisse Francophone 2014

Un Versoisien en lice pour le titre de Mister Suisse Francophone 2014

Il a 21 ans, un sourire constamment sur les lèvres, ne fume pas, ne bois pas, se drogue au sport, et est peut-être le futur plus bel homme de la Suisse francophone. On dirait une pub mensongère pour un homme à marier. Et pourtant… Jonas Jaques, habitant de Versoix, est en ce moment même dans la course au titre de Mister Suisse Francophone 2014.

Casting raté

Si on lui dit depuis tout petit qu’il devrait se faire photographier, Jonas ne le prend pas au sérieux. Sa passion, c’est le sport ! En année préparatoire pour rentrer à l’université de Lausanne, il a l’intention de faire les études nécessaires pour devenir enseignant de cette branche. Le mannequinat ? Il n’y avait jamais pensé. « Je suis tout sauf quelqu’un pour qui le visage ou le physique sont importants. A mes yeux, je suis quelqu’un de banal. Chacun a la tête que ses parents lui ont faite. On ne l’a pas choisie, même si on peut l’améliorer comme l’empirer. », admet-il. Jusqu’au jour où, lors de son service militaire, il reçoit un mail sur Facebook lui annonçant qu’il a le profil adéquat pour participer au concours de Mister Suisse Francophone 2014. Il ne saura jamais comment il a été sélectionné, mais il voit cela comme une occasion unique d’avoir une expérience dans ce monde si particulier, et saute sur l’occasion.

Le jeune homme se rend donc au casting. Si les autres concurrents (plus de 400 !) sont préparés, Jonas arrive sans aucune expérience dans le domaine. Il répond de travers à toutes les questions qu’on lui pose, et défile maladroitement en maillot de bain. « C’était une partie assez drôle. Je me donnais de la peine, mais je ne savais pas marcher et j’ai fait des poses ridicules. Je pense que c’est aussi pour ça qu’ils m’ont pris : parce que dans les points qui étaient importants, il fallait faire sourire le jury.» Malgré son humour, il n’est pas retenu. Persévérant, Jonas envoie un e-mail pour souligner sa motivation, et expliquer que, même si le casting n’était pas à son avantage, il est tout disposé à apprendre et s’améliorer. Le jour même, on lui répond qu’il fait partie des demi-finalistes.

Apprendre à se mettre en valeur

Début novembre, l’aventure commence pour les 54 candidats (27 femmes et 27 hommes). Parmi eux, encore deux Versoisiens (!) : Anthony et  Liliane. Les choses sérieuses commencent. Depuis le lancement du concours, deux répétitions ont déjà eu lieu. Les concurrents apprennent à défiler et à poser, de façon à se mettre en valeur. Pour Jonas, c’est déjà un défi. « Tu es obligé de prendre sur toi quand tu es sur la scène en train de marcher, et qu’il y a tout le monde qui te fixe. », estime-t-il. Et ils seront bien vite mis à l’épreuve : jeudi 28 novembre, ils défileront pour la première fois devant un public, à l’inauguration d’un centre commercial à Fribourg.

Poussé par son entourage, Jonas se prend au jeu. Il remarque de plus en plus le regard des passants dans la rue. L’ambiance bon enfant entre candidats lui plaît, même s’il prédit une concurrence de plus en plus pesante après les premières éliminations. Celles-ci auront lieu le 13 décembre (le 14 pour les Miss), sous la forme d’un événement privé au BW Club de Genève. Après cette soirée, seuls 16 candidats de chaque sexe continueront le concours, jusqu’à la grande finale de mai 2014. Mais cela ne suffit pas pour stresser le Versoisien. S’il se voit déjà en Mister ? « Je ne sais pas, on verra bien. » Car les critères de sélection ne reposent pas uniquement sur le physique. La présence et la culture générale sont également évaluées. En effet, les mannequins en herbe seront entre autres notés selon leur capacité à répondre aux questions d’un jury. Il s’agit donc d’articuler cervelle et allure. Et popularité : le vote des internautes (sur http://misssuissefrancophone.ch) compte pour 10% de la note. Quel que soit son résultat futur, Jonas profite de l’occasion pour acquérir une meilleure confiance en soi car, comme il l’explique, « se sentir bien dans son corps, c’est un avantage dans tous les domaines. » Premier verdict le 13 décembre.

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Photo du profil de Anouk Pernet
Avec une carrière de journaliste dans ses projets futurs, la benjamine des reporters de quartier fait ses premiers pas de reporter chez elle, à Versoix. La mission de cette étudiante en sociologie : tisser des liens avec ses voisins, relayer l’information de sa commune en ciblant particulièrement les plus jeunes «qui ne se connaissent pas forcément, au contraire des générations précédentes. »

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