
Le parc de Voltaire a accueilli pour la troisième année consécutive un vide-greniers dé-li-cieux permettant aux participants et chineurs de passage de se retrouver, le temps d’un samedi.
Les habitants des Délices, un petit quartier au nom évocateur, à cheval entre celui des Grottes et celui de Saint-Jean, se sont alliés ce samedi aux couleurs du printemps pour proposer un vide-greniers accueillant. Au fils des années qui passent, ils se réapproprient et font vivre un parc des Délices qui, il y a quelques années encore, était barricadé derrière des palissades afin d’empêcher la vente de substances illicites.
Pendant qu’à Saint-Jean, la rue est à vous, ce vide-grenier plus intimiste est installé le long de l’allée principale du parc, aux abords de l’Institut Voltaire. Il est organisé par le collectif des habitants du quartier, en collaboration avec l’unité d’action communautaire (UAC) Pâquis/Grottes/Saint-Gervais, désireux de proposer une journée festive reposant sur l’échange. Pour y obtenir une place, rien de plus simple. Il suffisait de signaler son désir à l’UAC qui a ensuite attribué les stands en y collant le nom de chaque participant.
Samedi dernier, un peu avant midi, une vingtaine de tables sont installées pour accueillir les habitants-exposants qui commencent à arriver avec leurs cartons d’affaires à vendre. Les uns avec des vêtements, les autres des livres, d’autres encore étalant un bric-à-brac bariolé. On se croirait au beau milieu d’un déménagement de quartier. Ici, Voltaire aurait été heureux de voir que le bonheur des uns fait le bonheur des autres.
Le cadre du parc, envahi par le vert printanier des plantes, ajoute davantage encore à la réussite de l’évènement. Comme des passants le relèvent : « C’est joli ici. – Oui, c’est bucolique. » Les curieux déambulent lentement, s’arrêtant ici et là, souvent pour discuter, écouter, ou manger un morceau à la buvette du Clos Voltaire. La plupart des participants apprécient d’ailleurs ce caractère intime, permettant de prendre le temps : « C’est plus agréable que la rue est à vous, c’est moins stressant et en plus, on peut se débarrasser de choses qui serviront à d’autres. » A cette allure ralentie, des liens ont le temps de se créer, de se renforcer, et les habitants du quartier d’acquiescer que c’est bien agréable.
Comme le disait Voltaire dans Candide, il est impératif de prendre le temps de cultiver notre jardin.
- Vide-Grenier des Délices, installation des stands ©C. Martignoli
- Vide-Grenier des Délices ©C. Martignoli
- Vide-Grenier des Délices ©C. Martignoli
- Vide-Grenier des Délices, toute la famille participe ©C. Martignoli
- Vide-Grenier des Délices ©C. Martignoli
- Vide-Grenier des Délices, la buvette ©C. Martignoli
- Vide-Grenier des Délices, la buvette ©C. Martignoli
- Vide-Grenier des Délices, devant l’Institut Voltaire ©C. Martignoli
- Vide-Grenier des Délices, échange entre voisins ©C. Martignoli
- Vide-Grenier des Délices ©C. Martignoli
- Vide-Grenier des Délices ©C. Martignoli
- Vide-Grenier des Délices ©C. Martignoli
- Vide-Grenier des Délices ©C. Martignoli
- Vide-Grenier des Délices ©C. Martignoli
- Vide-Grenier des Délices ©C. Martignoli
- Vide-Grenier des Délices ©C. Martignoli
- Vide-Grenier des Délices ©C. Martignoli
- Vide-Grenier des Délices, animation scientifique par les Petits débrouillards ©C. Martignoli