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Un tracé « historique » pour une course de Ducs

Un tracé « historique » pour une course de Ducs

Courir de nuit. Courir entre amis. Retracer le parcours que les Savoyards ont emprunté la nuit du 11 au 12 décembre 1602. Autant de motivations qui permettent aux 5297 inscrits de la Course du Duc de se retrouver sur la ligne de départ, à Reignier, de l’autre côté de la frontière.

Alors que la Course de l’Escalade célèbre sa 35e édition, la Course du Duc fait office de cadette  en voyant le jour en 2002. Quelques années plus tôt, pour fêter les 400 ans de l’intrusion savoyarde, la Compagnie de 1602 (société historique genevoise pour la commémoration de l’Escalade), avec l’aide de l’Association Course de l’Escalade, décide de créer un tracé historique, pour une course anniversaire unique.

Ils attendaient un millier de participants. Plus de 3800 répondent à l’appel. Plébiscitée par le peuple, la Course du Duc se voit donc introduite dans l’agenda des festivités. Elle n’est néanmoins organisée que tous les cinq ans à cause de sa planification plus complexe (passage de la France à la Suisse, traversée de deux passages à niveau). Incapables d’intégrer la nouvelle venue au programme du samedi déjà bien rempli, le Duc se court la veille. Un clin d’œil de plus à l’Histoire.

Jeudi 29 novembre, l’ambiance est bon enfant sous la tente des Bastions. Des centaines d’hommes et de femmes font la queue pour récupérer leurs dossards. « On y va à l’aventure, pour s’éclater en groupe » se réjouissent déjà Claude (41 ans) et Fabien (35 ans) qui viennent de récupérer les leurs, ainsi que la lampe de poche frontale qui les aidera à s’orienter lors de leur périple transfrontalier nocturne. Juste à côté, Linda (35 ans) s’extirpe de la queue pour rentrer chez elle. « Faire une course avec une ambiance conviviale et découvrir un nouveau trajet » sont ses motivations premières. Si, malgré le froid, le plaisir est au rendez-vous, on la retrouvera sûrement dans cinq ans.

 

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Photo du profil de Camille Martignoli
Passionné de terres lointaines, Camille Martignoli ne cache pas son envie de partir à la rencontre de ses voisins. Après avoir étudié la culture asiatique au Canada, ce résidant du quartier des Délices, à St-Jean, voyagera au coin de sa rue. Très attentif à l’image et à l’écriture, Camille désire découvrir « le lien » qui se tisse entre les habitants grâce à l’information locale.

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