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Vigilance: le maître-mot des patrouilleuses scolaires

Vigilance: le maître-mot des patrouilleuses scolaires

Patrouilleur/se scolaire… En voilà un métier qui passe inaperçu, ou presque. Pourtant, comme elles sont utiles, ces femmes au gilet jaune (car elles représentent un important pourcentage de la profession) qui font traverser quatre fois par jour nos petites têtes blondes aux abords des écoles primaires ! Et finalement, à observer les allées et venues des enfants du quartier, à échanger quelques mots avec les parents qui amènent ou vont chercher leurs rejetons dans le préau, ces patrouilleuses deviennent des acteurs incontournables de la vie de quartier.

Rencontre avec Madame Gallo, aux abords de l’école Hugo-de-Senger, à Plainpalais.

« J’ai commencé ce métier en 1987, cela fait donc 27 ans que je suis là. J’ai eu l’idée parce que mes propres enfants étaient à l’école primaire, ils avaient 10 et 6 ans, et après… j’ai continué. Avant, c’était plus facile : il y avait moins de circulation, les enfants étaient disciplinés, ils attendaient vraiment qu’on les fasse traverser. Maintenant, il faut faire plus attention, et certains enfants s’engagent sur la route avant qu’on leur ait donné le signal. »

Des contraintes, plus importantes donc, la nécessité d’une plus grande vigilance, « mais malgré tout, c’est très sympa ! On discute avec les enfants, les parents, même avec des anciens élèves qui nous ont connu et qui reviennent nous dire bonjour ! »

Une utilité indéniable

Les patrouilleuses jouent donc un rôle central dans le quartier. Social, certainement, utile, c’est indéniable. « Souvent aussi, des gens de passage nous demandent des informations : où est la poste, la police,… beaucoup nous demandent leur chemin. »

Après un silence : « Oui, vraiment c’est très sympa. J’adore mon métier. En plus, quand on a soi-même des enfants, il n’y a pas de problèmes d’horaires : ils vont à l’école au moment où on travaille, pas besoin de chercher un système de garde. L’inconvénient, c’est que c’est mal payé, forcément puisqu’on travaille peu d’heures. Cela permet de compléter le revenu familial, mais on ne peut pas en vivre. »

Arrive une petite fille avec sa maman. Madame Gallo échange quelques mots, plaisante avec la petite, tout sourire. Oui, quand on est enfant, la patrouilleuse scolaire fait partie de notre quotidien, des personnages qui nous sont importants et qui égayent notre journée.

Arrêtez-vous un instant et adressez-leur la parole, vous verrez qu’elles ont plus d’une anecdote à vous raconter !

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