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Un Berlinois lance la pierre sarde à 2,18 mètres le 1er août

Lancer de la pierre sarde à Carouge. © FK

Pluvieux, le 1er août 2015 n’a pas attiré les foules. Mais surprise, un touriste allemand était là. Il a participé et plutôt deux fois qu’une.

Il pleut à grosses gouttes en ce premier août sur le parvis de la Salle des fêtes au 37, rue Ancienne. Au programme de cette fête nationale organisée par la ville de Carouge : stands et buvettes bien-sûr, allocutions d’usage, cantique et cortège de lampions, comme chaque année. Feu de joie aussi et bal populaire. On connaît. Mais en cet an de grâce 2015, la ville sarde a également organisé une démonstration de lutte et le lancer de la pierre sarde. Si ces deux événements sont traditionnels à Carouge, on l’ignore. C’était en tous cas suffisant pour titiller la curiosité d’un jovial couple de Berlinois. « Je viens de Linz, dans la province de Köln, mais j’habite Berlin, corrige immédiatement l’Allemand. Et moi de Dakar, précise son épouse ». Oups.

Les deux touristes de passage à Genève pour profiter du lac et des Fêtes de Genève se retrouvent ainsi un peu malgré eux (il pleut) à Carouge où ils logent mais ils sont bien décidés à participer aux festivités. « Quand j’ai vu le gabarit des lutteurs, j’ai rapidement laissé tomber, dit Norbert Hausen, mais le lancer de la pierre, pourquoi pas ? On va voir.» L’homme qui organise dans son pays des concerts de musique maîtrise parfaitement bien le français. On le suit en catimini. C’est qu’il faut déjà les soulever ces quarante kilos de rocher, tatoués d’un « pierre sarde », une sorte de caillou d’Unspunnen en plus modeste. L’allemand aussi solide qu’un roc y parvient sans trop d’efforts et envoie valdinguer l’objet à plus de deux mètres. « La personne qui mesure la distance du pied à la pierre m’a dit que je l’avais jeté l’objet à 1,18 mètres, je lui ai demandé de vérifier,ça me semblait bien peu. Il y avait erreur, c’était 2,18 mètres.» La fatigue, sans doute.

La pluie a finalement eu raison de cette bonne volonté germanique et le couple a finalement filé : « C’est bientôt l’heure des feux d’artifices dans le lac de Genève (sic.) » Et c’est en ignorant s’il a gagné le premier prix que Norbert Hausen et sa charmante épouse Fatou, ravis, ont pris la poudre d’escampette direction Genève. Un premier août presque comme un autre, finalement.

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Journaliste RP, fasciné par le tissu local genevois, ses petites histoires et sa fascinante diversité,  je participe avec l’équipe des Reporters de quartier à la réalisation de Signé Genève sur le site et dans le journal.

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