Accueil | Quartiers | Centre | Lumière(s) ou nuit sur Carouge ?

Partager l'article

Centre | Concours

Lumière(s) ou nuit sur Carouge ?

Lumière(s) ou nuit  sur Carouge ?

Sur le boulevard des Promenades, grande artère piétonne pavée bordée de platanes et de châtaigniers centenaires, des panneaux nous invitent à une nouvelle expérience. La Commune demande aux citoyen-ne-s et aux passant-e-s leur avis sur onze nouveaux modèles de luminaires installés jusqu’à fin décembre. Chacun de ces lampadaires présente une variété d’éclairage possible pour ce boulevard,  il s’agit de choisir quels éléments nous paraissent les plus importants :

La répartition de la lumière : vers le sol ? vers le haut ? horizontale ?

La couleur de la lumière : blanc doré ou blanc lunaire ?

La fonction de la lumière dans cet espace public : guider ? mettre en valeur ? jouer sur le côté ludique ?

Quel sentiment de confort ou d’inconfort nous donne-t-elle ?

Un questionnaire qui nous fait réfléchir  à toutes ces fonctions est à disposition à la Mairie.

J’amène mes ami-e-s vers mes deux lampadaires préférés: le cosy qui fait ressembler mon boulevard à une chambre à coucher et le ludique projetant des dessins coloriés sur le sol, et leur demande de voter pour les Nos 2 et 3.

Mais j’ai un peu mauvaise conscience de jouer ainsi avec la lumière. L’éclairage nocturne des villes a un coût économique et écologique important, et un impact sur la faune et la santé humaine.

Plusieurs communes suisses et françaises ont fait l’expérience de couper la lumière durant quelques heures nocturnes : http://www.laurentdebrot.ch/index.php/engagements-et-dossiers-politiques/33-eclairage-public/95-exemple-dextinction-nocturne

Par exemple, la petite ville de Ballencourt, dans la banlieue parisienne, a pu réaliser 30 % d’économie sur sa facture d’électricité, en coupant ses 1300 lampadaires entre minuit et 5 heures ! Mais l’expérience n’a pas plu à tous les citoyens, des pétitions ont circulé. Car le sentiment d’insécurité s’est accru. Objectivement, il a été constaté que les délits ont plutôt baissé durant cette expérience. Mais la peur du noir a subsisté.

D’autres communes ont opté pour des dispositifs plus sophistiqués. A Lyon, par exemple, certains quartiers ont développé l’éclairage à distance et installé des détecteurs de présence.

Bonne idée : au moment où j’arriverai de nuit sur le boulevard des Promenades, les taches ludiques de lumières me guideront à la maison !

Partager l'article

J'écris un article

1 commentaire

  1. Photo du profil de Fabien Kuhn

    Au Japon, pendant 2 semaines encore, je suis cependant attentivement les débats et articles sur l’éclairage à Carouge!
    Je ne résiste donc pas à la tentation de vous envoyer la version locale: Tokai, préfecture de Ibaraki, à 110km de Tokyo sur la côte Pacifique, village où je réside actuellement.

    Meilleurs messages et à bientôt.
    Christiane Kolla

    Répondre

Ajouter un commentaire

Votre adresse email ne sera pas affichée. Les champs obligatoires sont indiqués *

You may use these HTML tags and attributes: <a href="" title=""> <abbr title=""> <acronym title=""> <b> <blockquote cite=""> <cite> <code> <del datetime=""> <em> <i> <q cite=""> <s> <strike> <strong>

J'accepte les CGU

Mot de passe oublié

Inscription